The red thread

6- AARON

Hello girls vous allez bien ?

Je suis désolé du retard, je vais essayer de poster souvent, mais bon je promet rien j'essaye 🙏🏼

Je suis contente j'ai écrit plus de 5500 mots pour ce chapitre et j'adore ce chapitre !

J'ai écouter tout le longs de l'écriture Chris Grey mais particulièrement « the Castel » pour être dans l'ambiance je vous conseille de la mettre 🥰

Bon je vous laisse avec le chapitre !

Bonne lecture !

AARON

12 ans plus tôt

24 Décembre 1997

Moscou, Russie

- Non Papa, arrête s'il te plaît ! Tu lui fais mal

Je suis recroqueviller sur moi-même, je pleure et crie à mon père d'arrêter. Il ne m'écoute pas. Elle n'a pas fait exprès, elle ne voulait pas.

Son visage énervé et sombre se tourne vers moi, il est très en colère. Sa carrure imposante se rue vers moi et m'attrape par le col de mon pyjama. Mon corps se lève du sol et mon dos heurte le mur, sa poigne sur moi est intense. Il me fait mal.

- Tu la fermes ! Maintenant. Tu n'as pas ton mot à dire sur ce que je dois faire ou pas.

Clac.

Une gifle. Encore. Je devrais être heureux que ce ne soit pas un coup de poing dans le ventre comme à son habitude

- Ne pleure pas. Tu n'es pas un faible, hein Aaron. Tu dois faire tes preuves, rends fière cette famille pour une fois dans ta minable existence.

Je ne pleure pas. Je ne suis pas faible.

Je ravale mes larmes et lève le menton pour lui montrer que je suis plus fort qu'il ne le pense.

- Voilà, je préfère ça.

Ses yeux noirs me fixent d'un regard presque assassin.

- Laisse-le... S'il te plaît... Ce n'est qu'un enfant

Maman... Non, ne parle pas. Tu connais ton sort.

Mon corps s'écrase au col immédiatement après ces paroles. Le poing de papa s'écrase sur le visage innocent de maman. Maman pleure, elle se cache dans le coin de la pièce assise en boule. Mauvaise idée. Ça permet à l'agresseur d'encore mieux viser ses coups. Le beau visage de maman sera tout bleu demain matin.Yéléna se réfugie entre mes jambes.
Si je n'arrive pas à protéger maman, je dois au moins protéger Yéléna. Elle n'a que 9 ans, ses yeux bleu ciel sont remplis de larmes, je caresse doucement ses longs cheveux blonds.

On mange pour le repas de Noël, quand maman a voulu débarrasser toutes les assiettes, quelque chose la fait trébucher. Papa s'est levé d'un bond et a attrapé maman par les cheveux, et lui a plaqué la tête contre les assiettes brisées au sol en lui hurlant dessus que c'était sa faute, que c'était une bonne à rien, qu'une conne.
Maman s'est excusée une trentaine de fois, mais pourtant elle n'a pas réussi à échapper au coup et au bout de verre qui lui sont rentrés dans les joues à cause de l'appui de papa.

Papa s'est retourné vers nous et nous a attrapé les avant-bras, on rentre dans ma chambre et il ferme à clés. Quand on est seul, Yéléna s'effondre. On n'a pas le droit de pleurer devant papa, c'est un signe de faiblesse. Je l'allonge dans mon lit et la couvre avec ma couverture.