Chapitre 1 : La fugacité d'une condamnation et libération

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James Waller se réveilla ligoter sur une chaise. Il a dû cette fois mettre ses pieds dans le feu.
Et...comme dit le bon vieux dicton : Qui joue avec le feu finit par se brûler. Waller allait subir la conséquence de ses actes.

- En fait, que nous sachions !

Il fut condamné à être décapiter; tel fut le sort réservé aux voleurs.
Il chahuta la corde, essayant de se détacher ; ce qui n'échappa pas à la surveillance des gardes, étant donné que le bruit fut audible, ils finirent par l'entendre.

- En fin, exclama un des gardes en s'approchant, le voleur est réveillé !  Ton heure à sonner. Dans quelques minutes, tu ne seras qu'un simple homme raconté dans les contes-de-fé. Rien ne me ferait plus de plaisir que de te voir, la tête décapitée, dit-il, en soulevant brutalement le captif.

-Alors, tous ces mots vous ont été permis. Vous qui n'avez pas le droit de parler, sans que cela n'était pas l'ordre prescrite, sans...

Un des garde lui coupa la parole.

- Marches !!! Vociféra l'autre garde en lui bousculant.

Une fois dehors, la foule se déchaîna ; certains animés par la pitié et d'autre, par la haine.

De signe de la main, la foule se tut et le gouverneur siégeant là haut avec un parchemin, esquissa sa lecture : " James Waller, pour avoir commettre toutes ces choses dont je vais citer ci-après, vous êtes condamné à la décapitation.
Coupable de : vole, corruption,..."

Perdu dans son imagination, le condamné songea alors comment on l'avait arrêté; c'est que le Biwott était encerclé, par le navire Peace boat, il ne pouvait rien faire sans entraîner la mort d'un de son équipage, alors il se laissait faire.

Sur ce, il revint à soi et aperçut que le lecteur alla conclure sa lecture si longue et fatiguante, sous peu.

Une fois que ce dernier acheva sa lecture, donna l'ordre au bourreau en lui acquiesçant de signe de tête.
Suivant l'ordre reçue, le bourreau s'approcha avec son hache ; soif de goûter au sang du condamné.

-Aaaaah... ! Hacha d'un coup. Étrangement, la hache se brisa.

Ils furent tous saisir d'une grande et violente étonnement, et firent :

-Ooooh... !

S'il ya une chose dont ils ne savent pas ; c'est que ce condamné-ci fut autant protégé par la marque sur son poignet que par son Redomis.

En parlant de l'oiseau, en voilà sa belle queue ! Ainsi surgea-t-il à pied d'œuvre.
Il poussa d'un cou-de-patte, l'exécuteur de l'estrade et ses pattes furent promptement métamorphoser en une lame tranchante et coupa la corde avec laquelle son protégé avait été noué.

Le stupéfait augmenta intensément.
Le sauvé s'étira, se releva fièrement et son sauveur se nicha à sa place habituelle.

- Mais....faites quelque chose ! Ordonna le gouverneur avec son deuxième doigts vacillant. De mains tremblantes, les gardes degainèrent leurs épées et s'approchèrent du coriace qui devint leur objet de peur. Promptement, ce dernier prit son oiseau changeant qui, si bien, se modifia en une arme prodigieuse et tira les ordonnés.

- Suivant...!! Se moqua-t-il.
Le gouverneur à prit la poudre d'escampette, et le moqueur partit à sa poursuite et finit par l'attraper et l'attacher sur une chaise.

-Humm...hummm...que vas-tu faire ? Demanda curieusement le gouverneur.

-Rassures-toi, répondit l'interrogé, je ne vais pas vous tuer, en fait, pour l'instant. Voilà c'qu'on va faire : Je vous trouve assez bon en lecture, alors vous allez me lire quelque chose, quelque chose d'intéressant.

- C'est hors de question, je ne lirai que dalle ! Répliqua le captif.

-D'accord, employons la manière forte !

Aussitôt après cela, il tordit les doigts du captif, l'un après l'autre.

-D'accord...d'accord...d'accord... ne pouvant plus résister, il finit par accepter. Ainsi, il alla se présenter devant la foule, attacher du thorax jusqu'au diaphragme, sans laisser évader les deux bras.

-Allez-y, on vous écoute ! Balança le marionnettiste.

- Je...je... rabâcha le lecteur.

-Ne soyez pas timide voyons ! Du courage. Moqua le marionnettiste en lui tapotant l'épaule.

Certaines choses ne sont connue comme que de très peu de personnes. Si seulement Waller faisait partie de cette parcelle de personnes !

" Je tiens à m'excuser pour toutes les choses que je vous fais subir; des choses inhumaines. Je sais qu'il n'y a nulle façon d'effacer ou de réparer mes erreurs commises, mais...j'essaie toute fois de me racheter. Pour ce fait, je ne vous forcerai plus à travailler dans les champs, à effectuer des travaux éreintants. Désormais, vous avez le droit de choisir le travail qui vous chante et... j'ordonnerai aux gardes de vous rendre toutes les choses capturées, volées ou confisquées par le gouvernement. Comme peine, je me suis moi-même condamné à perpétuité, à pourrir derrière les barreaux. Tel est mon sort. " Lit le gouverneur.

Après ces mots, un tonnerre d'applaudissements, de cris, de rires, ébranla la grand' Rue. On aurait dit des géants qui marchaient.

- Vous le payerez très cher !!! Menaça le gouverneur, au escroc.

- Dans ce cas, le vin est tiré... ,Waller se fonda dans la foule enchevêtrée.

                               ~●*●~                               
  
Quequels jours plus tard, le gouvernement de ce pays-là connaîtrait des conséquences les plus graves que même les oreilles abhorrent entendre jouer les instruments.

-Le peuple refuse de travailler dans les champs, il ne paie que rarement les taxes,...il se rebelle contre le système mis en place par le gouvernement. Qu'allons-nous faire ? Interrogèrent les collaborateurs au gouverneur.

-Maudit soit Waller. La malédiction fut la seule chose qui lui vint à l'esprit.

Dommage qu'il ne fut pas prophète, sinon, il l'aurait sûrement déjà maudit !

Le capitaine rejoigna son équipage, fou de joie et d'allégresse, annonça tous au capitaine, qu'il fut content de son retour. Mais le retrouvé lui, ria sous cape, essayant de garder son titre.

LES PIRATES ET LEURS AMBITIONS [ En pause ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant