l'homme du banc

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Ne bougeant pas, il regardait passer les gens

Tout seul, respirant le néant, si peu vivant

Affalait à son habitude sur son banc

Ne bougeant pas, il regardait passer les gens

Le nouveau vieux, le garnement mentant au monde, promettant qu'il ne grandira pas, passant le flambeau à l'ado. 

La petite vieille le dos courbé portant les courses coursant sa jeunesse passé. 

Et l'enfant radieux ne voyant pas qu'il est envié par l'homme sur le banc.

Ne bougeant pas, il regardait passer les vents

Voyait les saisons changer au gré des courants

Portant avec eux les murmure des passants

Ne bougeant pas, il regardait passer les vents.

Selon les temps, le vent soufflant 

portait au oreilles du bancs les secrets et promesse d'amant 

avant que la bourrasque les débarrassent en souvenir d'antan. 

Les feuilles mortes s'envolant entre les âmes d'un amour errant.

 Décoiffant l'enfant, émouvant l'homme sur le banc

Ne bougeant pas, il regardait passer le temps

observait bourgeonner les amours de printemps

les bisous cachés des petits et grands enfants

Ne bougeant pas, il regardait passer le temps

De temps en temps l'oiseau passé. 

Pigeon des villes filant face à l'enfant le retrouvant dans ces dernier instant

balançant des miettes de pain blanc, le nargant gentiment, l'homme assis sur le banc.

Ne bougeant pas il regardait passer la vie

Elle qui le larguait, le laisser tout plein d’envie

Envie de partir pour boire avec ses amis

Il a vu Roger passé il y a un mois et demi. Il est mort depuis. 

Sa femme Marie, en deuil reste dans son lit. Même si sa santé y joue aussi. 

Si la vie passe si vite, l'enfant lui en joue, joue de la vie, vivant. 

Observé par l'homme sur le banc.

Il regardait leurs roses se faner ainsi

voulut s’évader mais sa fleur avait périe

Ne bougeant pas, il regardait passer sa vie

Mosaïque ( ensemble d'éclats de vers )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant