La peur de l'abandon, un spectre sourd et froid,
Un frisson qui s'immisce, qui s'agrippe à ma voix.
Chaque regard détourné, chaque silence lourd,
Réveille en moi l'angoisse d'un monde sans retour.Je crains le pas furtif qui se dérobe et s'éteint,
Le mot non prononcé qui scelle le destin.
C'est une ombre qui danse, insidieuse et tenace,
Un murmure de doute, une fragilité qui s'enlace.Je bâtis des murs, mais ils tremblent et se fissurent,
À la recherche d'une main, d'une tendresse sûre.
Les souvenirs me hantent, des promesses envolées,
Des échos de rires qui se changent en regrets.Et pourtant, au creux de cette peur sourde et bleue,Une lueur d'espoir, une force précieuse.Car même si l'abandon me guette dans la nuit,Je sais qu'en moi demeure la lumière de la vie.