AMBER
San Diego, 24 août, 19:56
Indécent, c'était putain d'indécent.
Je regardais mon père, je le voyais en train de crier sur ma mère, un bras tendu pour protéger sa maîtresse blottie derrière lui, je resserrais mes mains autour des barreaux de la rampe d'escalier.
J'étais assise sur une marche des escaliers, impuissante, des larmes coulaient le long de mes joues rougies pas les pleurs, ça ne pouvait pas ce finir comme ça...non !
Je prenais une grande respiration et me levais, personne ne me remarquais, trop occupés à se disputer. Je jetais un coup d'œil à Marina, la maîtresse de mon père, je croisais son regard et elle me fit un doux sourire que je lui rendit.
Je montais les marches quatre à quatre et m'enfermais dans ma chambre, fermant la porte à clé.
Je m'écroulais sur mon lit et prenais mon casque avant de le mettre et de lancer ma playlist depuis mon téléphone, je m'allongeais sur le dos, une main sur mon ventre et l'autre au dessus de ma tête tenant mon téléphone.
Je sens que cette année va être catastrophique...
Même alors que j'avais le son à fond dans les oreilles, j'entendais les cris et pleurs incessants de ma mère.
C'est de ma faute...
Ma faute
Ma faute
Ma faute
Ma faute
Mes pensées s'envolèrent instantanément lorsque ma musique préférée résonna dans mes oreilles, cela m'apaisais d'un coup et je me détendis, profitants de toutes les notes de musique que j'écoutais, les yeux fermés.
Mais lorsque la musique passait à une autre, c'est comme si la bulle dans laquelle je réfugiais explosait en milles morceaux. J'entendais de nouveau les voix au rés de chaussée.
Puis d'un coup, plus rien. Plus rien, jusqu'à ce que j'entende la porte d'entrée claquer, ce qui valu de faire trembler les murs de la maison, puis des sanglots, ceux de ma mère, le son était assez lointain pour que je devine qu'elle était dans le salon.
Et ensuite, c'est moi que j'entendais sangloter, car je venais de comprendre une des choses les plus dévastatrices pour moi: mon père venait de partir, avec Marina, qui plus est.
Et alors une des pires idées me vint en tête:
Et s'il m'abandonnait ? Et s'il me laisserait sans père pour le restant de mes jours ?J'avais faim, mais pour autant je n'osais pas descendre ne serait-ce qu'une marche d'escalier, car j'avais déjà fait face aux problèmes de colère de ma mère, j'en avait déjà vu les conséquences, et au grand jamais je veux que ça se reproduise.
Je me calmais doucement, je rouvris les yeux et me redressais, m'asseyant, le dos rencontrant mes coussins. La première chose que je vis en relevant la tête fut ma grande bibliothèque.
Elle prenait tout le mur en face de mon lit, des centaines de livres y étaient exposés même s'il restait pas mal de place, à droite de la bibliothèque, non loin de la fenêtre trônait un siège en forme d'œuf blanc, avec des coussins roses et une guirlande lumineuse à l'intérieur.Quand j'y repensais, je n'était pas vraiment à plaindre.
Quoi que...
Non, ferme la.
Je prenais une des peluches qui habitaient mon lit et la sera dans mes bras, car même si j'avais une chambre de rêve avec tous ce dont une fille pouvait rêver, ma vie n'en était pas moins extraordinaire...
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HIIIII !
Prologue terminé !
Halala le début des emmerdes🥰🥰
C'est mieux quand c'est la merde dès le début nn ? Moi je pense que oui 🤭
Enfin breffffff je compte écrire le chapitre 1 au moment où vous voyez le prologue car je fais nuit blanche (demain c'est la rentrée pour moi mais bon)
À très très vite
Kiss, Abby
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Iced University
RomanceAprès le départ soudain de son père, Amber est livrée à elle même dans une maison où elle n'a pas sa place, en compagnie de sa mère et de son beau père. Elle comptait reprendre sa vie en main en entrant dans un nouveau lycée, mais se n'était sans co...