lun. 4 nov.

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Je porte à mon cou les bijoux intemporels de la nature
Les coquillages, les pierres
Je porte à mes yeux les bijoux temporels de la vie
Précieuses rides qui marquent mes pas
Et tracent mon chemin
Si quelqu'une s'osait s'aventurer le long de ces plis sinueux
Y trouvera-t-elle l'origine ?
Y trouvera-t-elle la source profonde de mon être ?
Je cris dans l'amplitude de ma cage thoracique
Je cherche à être comprise fondamentalement
Mais seule la mer de mes veines répond à travers les coquillages
Et le vent emporte tout sur son passage
Je donnerai tant à être aimé
Cette peau qui flétrit au fil des années
J'aspire à sortir de ce cuire
Rester os et sang
Et que mon âme enfin libérée
Vole et se transforme en écume
Brillante comme perle
En plein mois d'été


















(Il est bizarre ce poème quand même)

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Un jour, un poème - défiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant