{05/01/25}

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Je me place entre les secondes du son du clocher
Dans ce village abandonné
Aux feuilles collées des tilleuls voilés
Les voitures ne vrombissent pas la nuit
Et seule une petite place
Encadrées de boutiques grises
Prend vie

Il n'y a pas de cimetière
Il n'y a pas de saison
Le temps ne devient jamais vieux
Il n'y a pas de maison
Et seules les personnes passent
Comme un banc de poissons
Sur les dalles, à travers les cloisons
Et entrent dans la maison
Cet hôtel étranger
À l'odeur, au parfum des œufs brouillés

Le matin
Je me réveille au son du clocher
Un marché installé de personnes absentes
Et je me promène dans les rues désertes
Une mélancolie poignante
Qui colore les larmes de mon cœur

Il n'y a personne à qui je puisse parler
Dans ce village, aussi mort que le clocher
Les heures, jamais ne retentissent
Vivre ici est un supplice

Un jour, un poème - défiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant