Déception et amour

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Je la vois sur le lit, je m'avance et je la vois, en pleur. Le visage rouge comme une tomate et son nez plein de morve. Elle me regarde pour ensuite me dire tout en pleurant:

- Je t'aime Emma et toi est-ce que tu m'aimes.

- Bien sûr que je t'aime Émilie.

- Il me regardait avec mépris, mon frère ne regarde personne avec mépris. Quand j'ai dit à ma mère que j'étais lesbienne, elle a failli mourir, on a passé un mois sans ce parler, sans lui, elle ne m'aurait jamais accepté.

- Je le connais Djon, il pardonne toujours. Tout les jours un enfant volait son argent dans un quartier où il allait souvent. Un jour il l'a suivi, il a découvert que l'argent était pour sa mère. Depuis ce jour, il passe chaque jour dans ce quartier avec beaucoup plus d'argent.

- Pas cette foie Emma, je l'ai vu dans son regard noir et triste.

Elle s'avance pour ensuite m'embrasser. Cette foie, c'est différent, elle est différente. Sa façon de faire, son plaisir, sa délicatesse, tout à changer. Cette foie, pour elle je n'étais que de la viande attendent d'être mangé. Elle me dévorait tout les parties de mon corps. Je sentais ces larmes sur chaque partie de mon corps. Elle était comme perdue, on fessait l'amour, on ressentait du plaisir et de la peine, surtout elle.

Je la regarde vide d'émotion et prenant aucune plaisir, je décide donc d'arrêter.

Moi: Arrête, tu ne vas pas bien.

- Non je vais bien.

- Repose toi, on se voit plus tard.

Je la comprends, Djon est quelqu'un de super, et il et tout pour lui. Je ne peux rien faire dans cette situation, désolé Émilie mais je ne peux rien pour toi. Je suis la cause de tout leurs problèmes. Comme toujours, je ne peux rien dire d'autre que je suis désolée.

Elle dort comme un bébé, je lui fais un bisou sur le front, pour ensuite partir de la chambre. Je me meurs de vivre cette situation. Il y a un an, si on m'avait dite que je serais là dans cette situation aujourd'hui, j'aurais rie comme une folle.

Je sors deux minutes pour méditer, je pense, ça va faire un moment que je n'ai pas vu Léo, il est où. Je prends mon téléphone pour l'appeler, et merde plus de batterie, j'ai quoi aujourd'hui. Je mets mon téléphone à changer pour ensuite sortir reprendre mes activités.

Je suis presque toujours bien vu par tout le monde, c'est pour la première foie que quelqu'un pense du mal de moi.

J'étais tellement distraite par le dessin des nuages qui ce dessine sûr ma tête, que je n'ai pas vu le temps passer. Je la voie qui sort en venant vers moi, elle est ci belle, je ne pouvais pas rêver mieux comme vue.

Elle se met à côté de moi, et on regarde les nuages. Je suis ci contente d'être là, pour rien au monde je ne partirais, je ne veux être nulle part ailleurs.

Émilie: C'est pas Léo l'abat.

                              À suivre

Lesbienne Où les histoires vivent. Découvrez maintenant