Une grande déclaration

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Ma mère a fini par me mettre dehors, renient que j'étais sa fille. En vrai ça ne me fait rien, j'aime Emma et si ma mère ne m'accepte pas, ça fait rien.

Je cherche toujours à être bien vu par les autres, sauf que cette foie, je m'en tape de ce qu'il pense. Aujourd'hui on va chez les parentsD'Émilie, elle veux parler avec ça mère et son père. Chose qui devrait être plus facile, ils ne sont ni sexistes ni homophobes.

Je sors de l'appartement, je monte dans la voiture avec Émilie et on part. Elle a l'ère plutôt calme pour quelqu'un qui va faire une telle déclaration à ces parents.

On arrive devant la maison, je descends de la voiture et on rentre dans la maison. On voit une personne, c'est sa mère. Je rentre dans la maison. Ces parents n'ont pas l'air surpris, ils nous laissent entrer pour qu'on puisse parler.

Elle: Bonjour Emma, que nous vaux ce plaisir ?

Moi: Vous n'êtes pas surprise de me voir ?

Elle: Pourquoi devrais l'être ? Je sais que tu sors avec Émilie.

Moi: Vous le savez comment ?

Elle: Djon me l'a dite.

Moi: Et ça ne vous fait rien ?

Elle: Pourquoi ça devrait me faire quelqu'un chose ? Si Djon est d'accord, je ne vois pas pourquoi je m'en mêlerai, c'est votre vie.

Moi: Vous êtes sérieuse.

Elle: Bien sur, je ne suis peut-être pas fan de la manière dont tu as largué mon fille, mais je peux comprendre. Moi et le père d'Émilie nous nous sommes rencontrés presque de la même manière.

Moi: Merci beaucoup madame.

Elle: Mon nom c'est Marie.

Moi: Merci Marie.

Émilie: Je suis là aussi moi.

Elle me fait rire celle-là. Je dois admettre que pendant une infinité de temps j'avais oublié ça pressens, elle est ci belle.

Moi: Reste à convaincre ton père.

Marie: Pas besoin, il pense comme moi.

Moi: Vous êtes sérieuse ?

Marie: Plus que jamais.

Émilie: Je t'avais dit de ne pas t'en faire.

Je fais la bise à sa mère et je pars. Je ne pensais pas que ça allait être ci facile.

Quand je vois cette femme, je me sens chanceuse de l'avoir avec moi. Avec elle je me sens prête à me surpasser, je me sens libre, je veux passer ma vie avec elle. Je ne me vois pas sens elle, je veux que se soit sérieux notre relation. Je veux que la terre me reconnaisse en elle, je la veux.

On est ensuite arrivé chez-moi, on est rentré, on c'est assis sur le canapé et elle me dit:

Émilie: Je suis contente que ça se soit bien passé, je ne me vois pas sans toi.

Moi: Et si on se mariait.

Émilie: Tu es sérieuse, t'as mère ne te parle plus, et on est ensemble depuis que trois mois.

Moi: Et alors, je t'aime, tu m'aimes, je me fiche de ce que les autres pensent de nous, je ne me vois pas sans toi Émilie.

Émilie: Tu es sûr de toi ?

Moi: Plus que jamais...

    
                              À suivre

Lesbienne Où les histoires vivent. Découvrez maintenant