Limonade
Mon cœur m'est fade
Tu m'as sauvé
Avec tes pieds
Ton odeur
Fait peur
Et ta grâce
Fait place
À ma plus grande peur
C'est lire l'heure
Ton regard
Est tel un clochard
Ton sourire
Ne me fait rire
Ta bouteille
Rien de plus pareil
À cette horreur
Tu n'es qu'un leurrePar tes saveurs
Tu m'écoeures
Tout ton être
Me fait paraître
Tel un papillon
Qui ferait à chaque saison
Fleurir toute une prairie
Par le fait qu'il est joli
Limonade ô limonade
Tu n'as pas la voix d'un barde
Ta voix, quasi inexistante
Chaque nuit me hante
Ta voix n'est pas chantante
Elle est résonnante
Dans mes oreilles
Et les jours deviennent pareils
Dans la fabrique de limonade
Où les jours sont fadesSloxyn
Ps : j'ai rien contre la limonade.