𝐀𝐔𝐃𝐀𝐂𝐈𝐎𝐔𝐒 ━━ KLAUS MIKAELSON

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Alexandra haussa un sourcil en regardant l'homme qui se tenait devant elle, un sourire confiant sur le visage. Elle se demanda comment un homme pouvait être aussi beau. En réalité, pourquoi un homme si beau viendrait-il lui parler ? Elle se posait cette question, la trouvant bien plus logique et, à vrai dire, plus pressante. Ses soupçons se lisaient sur son visage lorsqu'elle dit :

— Je trouve que le livre vaut bien toute la tristesse qu'il causera.

Il se contenta de murmurer :

— Qu'est-ce qui pourrait bien valoir la tristesse ?

Elle fronça les sourcils.

— Certaines choses valent la peine de la douleur qu'elles causent, répondit-elle en haussant les épaules. C'est un choix.

Klaus sembla surpris par sa réponse. Alors, elle n'était pas seulement un joli visage, pensa-t-il, toujours impressionné.

— Niklaus, dit-il en tendant la main.

Alexandra regarda sa main un instant de plus, puis la serra.

— C'est un drôle de nom, dit-elle, espérant ne pas paraître impolie. Slavic ?

Son sourire s'agrandit, et il tira la chaise en face d'elle avant de s'asseoir en hochant la tête. Elle ouvrit de grands yeux, légèrement choquée.

— Victoire du peuple, dit-elle en souriant. Quel nom glorieux. Je me demande ce que tes parents pensaient en te nommant ainsi.

Elle remarqua qu'à la mention de ses parents, son expression s'était assombrie, et elle se demanda si elle avait franchi une limite.

— Tu parles le slavic ? demanda-t-il d'un ton qui semblait presque amusé.

Elle secoua la tête.

— Est-ce que quelqu'un parle encore slavic aujourd'hui ? répondit-elle en plaisantant. Niklaus Bütler... Je me souviens avoir rencontré ce nom, un peintre suisse. J'avais été curieuse de savoir ce que ça signifiait.

— Tu as aussi une affinité pour l'art ? demanda-t-il en arquant un sourcil, son sourire toujours présent.

— Je ne dirais pas une affinité, mais je pense que j'apprécie toutes les formes de créativité.

Klaus hocha la tête, toujours captivé par la jeune femme. Sa beauté était naturelle, et elle lui rappelait une innocence qu'il avait perdue il y a des années. Il l'avait remarquée il y a des mois, mais il n'avait pas eu le temps de s'y intéresser. Il avait de plus grands plans, des projets plus ambitieux. Mais il avait aussi remarqué qu'il y avait quelque chose de différent chez elle, une aura plus sombre, avait-il décidé. Elle ne semblait pas être la même fille qu'il avait vue auparavant.

— Tu connaissais mon nom, tu l'as étudié dans ses moindres détails, alors qu'en est-il du tien, ma chère ?

— Alexandra, mais tu peux m'appeler Alex, répondit-elle avec un sourire poli.

— Ah ! s'exclama-t-il avec un large sourire. La défenseure des hommes.

Elle rit à cela.

— Pitié, dit-elle en secouant la tête. Je peux à peine défendre mon chat contre le chien de notre voisin.

Klaus rit.

— Je trouve que le nom Alexandra a une certaine élégance. Je pense que je t'appellerai ainsi désormais.

La petite allusion qu'il faisait à leur future rencontre ou interaction la rendit à la fois perplexe et excitée intérieurement, mais elle décida de rester calme.