Into The Pit

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[Traduction du titre: "Dans la piscine"]

(note: cette nouvelle a été adaptée en jeu vers le mois d'août de l'année 2024, le jeu porte le même nom que la nouvelle)

"L'opossum mort est toujours là."
Oswald regardait à la fenêtre passager le petit corps poilu sur le côté de la route. D'une certaine manière l'opossum semblait plus mort que ce qu'il n'était hier. La pluie de la nuit dernière n'a pas aidé.

"Rien n'a l'air plus mort que cet opossum" dit le père d'Oswald.
"A part cette ville" marmonna Oswald, regardant les vitrines poussiéreuses.
"Comment?" dit Papa

Il portait déjà la stupide veste rouge qu'ils lui ont donné lorsqu'il travaillait au comptoir de la charcuterie du Snack Space. Oswald aurait aimé qu'il attende de le mettre après l'avoir amené à l'école.

"Cette ville" répondit Oswald, plus fort cette fois-ci.
"Cette ville à l'air plus morte que l'opossum"
Son père rigola. "Et bien, je ne pense pas pouvoir argumenter sur ça"

Il y a trois ans, quand Oswald avait sept ans, il y avait des choses à faire ici--il y avait un cinéma, une enseigne de jeux et de cartes, ainsi qu'un magasin de glaces avec de superbes cornet. Mais un jour le moulin ferma. Le moulin était la raison de l'existence de la ville. Le père d'Oswald a perdu son travail, comme des centaines d'autres parents. Pleins de familles ont déménagé, dont celle du meilleur ami d'Oswald, Ben.
Là famille d'Oswald est restée due au dur travail de sa mère à l'hôpital et parce qu'ils ne voulaient pas être loin de grand-mère. Donc Papa s'est retrouvé à travailler à temps partiel au Snack Space, qui le paie cinq dollars de l'heure, moins qu'au moulin, Oswald a vue la ville mourir.
Les entreprises fermaient une à une, comme les organes dans un cadavre, car personne n'avait assez d'argent pour aller voir un film ou jouer à des jeux ou manger des glaces.

"Tu es content que ça soit le dernier jour d'école ?" demanda Papa.
C'était une des questions que les adultes posent tout le temps, comme "Comment s'est passé ta journée ?" et "As tu brosser tes dents ?".
Oswald haussa les épaules. "Je pense. Mais il n'y a rien à faire vu que Ben est parti. Je m'ennuie à l'école, mais à la maison aussi."
"En été, quand j'avais dix ans, je n'étais pas à la maison jusqu'à ce qu'on m'appelle pour le souper" dit Papa. "Je prenais mon vélo, jouait au baseball et me mettait dans toute sortes de beaux draps"
"Es-tu en train de dire que je dois me mettre dans de beaux draps ?" dit Oswald.
"Non, je suis en train de dire que tu dois t'amuser".
Papa déposa Oswald devant l'école élémentaire Westbrook.
S'amuser. Plus facile à dire qu'à faire.
Oswald poussa les doubles portes de l'école et bouscula Dylan Cooper, la dernière personne qu'il voulait voir. Oswald était apparemment la première personne que Dylan voulait voir, sa bouche laissait apparaître un grand sourire malsain. Dylan était l'enfant le plus grand en cinquième année et il appréciait clairement se tenir au dessus de ses victimes.

"Et bien, ne serait-ce pas Oswald l'ocelot !" dit-il, son sourire s'élargissant.
"Ce surnom ne s'en ira jamais n'est-ce pas ?" Oswald passa son chemin et fu ravi quand son tourmenteur décida de ne pas le suivre.

L'orsque Oswald et ses camarades de cinquième année étaient en maternelle, il y avait un dessin animé sur l'une des chaînes de télévision pour les petits à propos d'un grand ocelot rose se nommant Oswald. Depuis, Dylan et ses amis ont commencé à l'appeler "Oswald l'ocelot" et n'ont jamais arrêté depuis. Dylan était le type d'enfant qui se moque de ce qui vous rend différent. Si ça n'aurait pas été le prénom d'Oswald, ça aurait été ses tâches de rousseurs ou sa mèche de cheveux.
Le don de surnom s'est empirer cette année en cours d'histoire des U.S lorsqu'ils ont appris que l'homme ayant tiré sur John F. Kennedy s'appelait Lee Harvey Oswald. Oswald préférerai être un ocelot plutôt qu'un assassin.
Puisque c'était le dernier jour d'école, il n'y avait pas de vrai travail à faire. Mme Meecham a annoncé l'autre jour que les étudiants étaient autorisés à ramener leurs objets électroniques tant qu'ils prennent toute responsabilité pour tout ce qui pourrait être perdu ou cassé. Cette annonce signifiait qu'aucun effort ne sera fait sur quelconque activité éducative.
Oswald n'avait aucun objet électronique moderne. C'est vrai qu'il a un ordinateur portable à la maison, mais il est à toute la famille et il n'était pas autorisé à l'apporter à l'école. Il avait un téléphone, mais c'était le modèle plus triste et hors date jamais imaginé, et il ne voulait pas le sortir de sa poche car il savait que si un enfant le voyait il se moquerais de lui tellement c'est pathétique. Donc pendant que les autres enfants jouaient sur leurs tablettes ou leurs consoles portable, Oswald s'assit.
Après s'être assis, il pris son carnet de notes et un crayon et commença à dessiner. Il n'était pas le meilleur artiste du monde, mais il sait tellement bien dessiner que ses images étaient reconnaissables, et il y avait une certaine qualité cartoonesque dans ses dessins qu'il aimait. La meilleure chose dans le dessin. C'était comme si il tombait dans le papier et devenait spectateur de la scène qu'il créait. C'était une échappatoire.
Il ne savait pas pourquoi, mais plus tard il se mit à dessiner des animaux mécaniques--des ours, des lapins, et des oiseaux. Il les a imaginé à taille humaine et bougeant de manière rigolote comme dans un vieux film de science fiction. Ils étaient poilu à l'extérieur, mais la fourrure cachait un grand squelette de métal rempli d'engrenages et de circuits électriques. Des fois il dessinait les squelettes de métal des animaux ou en faisait des croquis avec la fourrure rasée pour montrer les détails mécaniques. Ça faisait un effet effrayant, comme voir le crâne d'une personne sortir de sous la peau.
Oswald était tellement concentré dans son dessin qu'il a sursauté quand Mme Meecham a éteint la lumière pour montrer un film. Les films étaient comme la dernière chose qu'un professeur montre avant les vacances--un moyen de garder les enfants calmes pendant une heure et demi. Le film qu'a choisi Mme Meecham était, selon Oswald, trop gamin pour une classe de cinquième année. C'était sur une ferme avec des animaux qui parlent, et il l'avait déjà regardé, mais il l'a encore regardé parce que, et bah, qu'est ce qu'il avait à faire d'autre ?
A la récrée, des enfants qui s'envoyaient une balle parlaient de ce qu'ils allaient faire pendant l'été :
"Je vais dans un camp de football"
"Je vais dans un camp de baseball"
"Je vais aller dans la piscine de mes voisins"
"Je vais me reposer avec mes grands parents en Floride"
Oswald s'assit sur un banc et écouta. Pour lui ici, pas de camp ni de piscine ni de voyage car pas d'argent. Donc il dessinera, jouera à des vieux jeux vidéo qu'il a déjà battu des milliers de fois, et ira peut-être à la bibliothèque.
Si Ben aurait été là, ça aurait été différent. Même si ils feraient les mêmes choses, ils les feraient ensemble. Et Ben pourrait toujours faire rire Oswald, parlant de personnages de jeux vidéos ou faisant une imitation parfaite de l'un de leurs professeurs. Ben et lui se seraient amusé peut importe se qu'ils faisaient. Mais maintenant un été sans Ben semble vide et ennuyeux.

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⏰ Dernière mise à jour : Nov 22 ⏰

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