( L'image de la cover ne m'appartient pas, elle est de Aria-Hope ! )
Ce livre regroupera plusieurs de mes fanfictions LGDC d'arrière-plan ! Vous pouvez bien sûr reprendre cette idée, il suffit juste de me le signaler !
Dans ce livre tu trouveras le...
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Peut-on vraiment regretter d'avoir apprécié quelqu'un ne serait-ce qu'une fois ? Tout a commencé à partir d'ici et tout recommencera, encore et encore. Il a connu la vie mais jamais il ne connaîtra la mort. A partir du moment où elle a décidé que c'était comme ça et pour toujours.
PROLOGUE :
Le soleil du crépuscule dominait sur la forêt, ses teintes flamboyantes éclairaient la forêt, et disparaissait peu à peu au loin. À la lisière des bois, deux silhouettes de chats étaient présentes. Installées l'une à côté de l'autre, si proches qu'elles étaient presque en fusion. Seul leurs doux ronrons comblaient le silence. Aux lueurs de l'étoile embrasée, on percevait plus nettement la couleur de leurs pelages. Celui à droite possédait un pelage majoritairement blanc mais avec des taches rousses et noires, semblant grises, et il était un peu plus grand de taille que son voisin, ou plutôt sa voisine. Cette dernière était simplement immaculée. Tous deux avaient ces même yeux couleur d'ambre. Ils admiraient l'horizon sans un mot et leurs queues étaient entrelacées. Elle donna un coup de langue sur la joue de son compagnon.
« Je t'aime, » murmura-t-elle.
Un sourire heureux apparut sur les lèvres du mâle qui tourna la tête vers elle, et, tout en noyant son regard dans le sien, répondit :
« Moi aussi, je t'aime. »
Elle rougit légèrement et parut touchée par cette réponse. Elle effleura son museau en gage de tendresse. Il fit de même, et resta interdit pendant un moment. Un souffle de vent leur rappela l'heure tardive. Avant qu'ils ne décident de partir, elle lui chuchota au creux de l'oreille :
« J'aimerai que tu vives... pour toujours. Pour qu'on soit toujours ensemble. Le Clan t'aime tant, il ne faudrait pas que tu partes un jour... »
Il soupira et secoua la tête. Sa compagne le regardait avec incompréhension. Il lui lécha le haut du crâne et dit :
« Mais si je vis éternellement, je serai malheureux, car tu ne seras plus là... Et puis, je ne crois pas que le clan m'aime tant que ça. Je n'ai rien fait de spécial. — Mais tu es un guerrier superbe. Par ta gentillesse et ta loyauté. Tu n'es pas parfait, mais tu es le modèle de tous. Un guerrier, sans histoire. C'est pour ça que je t'aime. Ne t'en fais pas, je ne suis pas autant appréciée que toi, donc le Clan sera moins triste que si c'est toi. »
Il pencha la tête sur le côté, attendri, et sourit tristement.
« Ne dit pas ça. Tu as un grand cœur d'artichaut et c'est ce qui fait de toi quelqu'un d'adorable, rétorqua t-il. — Non, c'est toi, répliqua t-elle, ses yeux étincelant de malice. — Non, toi. — Non, toi. »
S'en suivit une longue "dispute" où ils essayaient de se renvoyer le compliment mutuellement. Au bout de plusieurs minutes, ils remarquèrent que la nuit était déjà tombée. Le couple s'échangea un regard complice et ils émirent un ronronnement amusé. Avant de prendre la décision de revenir au camp, la femelle neige dit sérieusement :
« Pour le Clan et pour notre future famille... Je veux que tu vives... pour l'éternité. »
Il se leva et lui adressa un hochement de tête. Elle se remit à son tour sur ses quatre pattes et il colla son flanc au sien.
« Allez viens, on y va. »
Les deux félins s'éloignaient, se dirigeant vers la prairie où vivaient leurs congénères. Le mâle semblait dissimuler une certaine angoisse, bien que sa marche était assurée et régulière.
°~*~°~*~°~*~°
Les lunes passèrent, l'aube se levait, le chat tricolore veillait sur le corps sans vie et ensanglanté de sa compagne, tuée lors d'une bataille contre une patrouille du Clan des Myosotis ce matin-là. Des larmes amères brûlaient ses joues et tombaient sur le cadavre de sa bien-aimée. Il répétait qu'il ne pouvait pas vivre sans elle et à quel point il l'aimait, mais il savait qu'elle ne l'entendrait pas. Il s'isola toute la journée pour pleurer. Le soir même, dans un coup de folie, il cria à son Clan qu'il le détestait, sans aucune raison apparente. À minuit, il n'était pas venu dormir dans la tanière des guerriers.
°~*~°~*~°~*~°
Noyé dans son propre sang, le pauvre guerrier s'ouvrait la nuque, attendant son heure pour rejoindre la défunte et être heureux avec elle dans le Clan des Étoiles. Il ferma les yeux, et ne sut à ce moment là s'il s'était simplement évanouit ou s'il avait enfin réussi à aller au bout de sa vie. Tel un tintement de grelots, il entendit la voix cristalline de sa belle résonner :
