Irrésistible Tentation

CHAPITRE 2

La route vers chez lui est plutôt rapide. Il habite dans un petit studio meublé de 35 m2. Il ne vit plus avec ses parents depuis peu. Il a préféré prendre son indépendance juste après avoir eu ses 18 ans. On rentre chez lui et je me dirige directement dans sa chambre afin de me mettre bien et je me sentir à l'aise.

Moi : mon cœur, je peux t'emprunter un pull.

Léo : vas-y ! Tu sais où c'est. Sers-toi ! Moi, je prépare quelques trucs à manger et boire.

Je prends un pull dans le premier tiroir de sa commode que je mets sur moi. D'un pas, je saute dans son lit bien douillé et je me mets sous la couette. Léo arrive à son tour, dépose la bouffe sur la table de nuit et met comme film « 3 mètres au-dessus du ciel ». 

*Je rigole*

Léo : pourquoi tu rigoles ?

Moi : *rigole*

Léo se lève, et me regarde droit dans les yeux qui brillent. Son regard est profond.

Léo : pourquoi tu ne rigoles plus à présent petite fille ?

Moi : tu me perturbes !

Léo : et alors ? Ça te dérange ?

On ne se quitte plus des yeux. Je le pousse de manière qu'il se retrouve où il était il y a quelques secondes.

Moi : le film commence donc ferme ton clapet Monsieur, je me la pète. Léo appuie sur Pause et me regarde en arquant un sourcil.

Léo : au fait, ce pull te va bien, tu as l'air tout innocente alors qu'en vrai, tu es un petit démon à toi toute seule. *Ahaha* non je déconne ! En vrai, tu es trop mignonne.

Moi : merci *rougis*

Léo : tu as mis quel maillot bain au fait ? Vu que je n'ai pas eu le temps de te voir en bikini sur la plage, qui à l'heure actuelle, doit être encore plus rempli d'eau vue cette pluie frappante.

Moi : le rose avec une frange, pourquoi ?

Léo : ah, mais c'est mon préféré en plus ! Je peux le voir ?

Moi :Moi : Je pousse son visage afin qu'il se retrouve face à la télévision.

Léo : je veux juste voir ton maillot bain, s'il te plaît loulou et après promis, on regarde le film. J'enlève mon pull, je me mets accroupi sur le lit, lève ma robe, puis la remets comme il faut. J'ai fait cela en même pas 20 secondes. Je m'allonge à nouveau sur le lit tout en remettant son pull.

Moi : voilà !



Léo : tu as un super beau corps et j'adore ton maillot bain. En revanche, je trouve que tu es partie un petit peu vite. Je n'ai pas pu "t'admirer". Bon, ce n'est pas grave. J'adore te taquiner.

Moi : on peut regarder le film maintenant ?

Léo : ok chef !


Je dois quand même avouer qu'être si proche de Léo comme maintenant, me met dans un état secondaire, mais je ne dois rien laisser paraître. Depuis quelques jours, j'ai envie d'autre chose, mais j'ai peur de briser notre si belle amitié. J'ai peur qu'il ne me considère, par la suite, comme son plan cul. On regarde désormais le film. Léo n'arrête pas de me regarder toutes les cinq minutes. Il se rapproche de plus en plus, ce qui ne me déplaît pas. Je trouve qu'il fait un peu chaud sous cette couette. Je sens une main sur ma cuisse. Inutile de dire à qui elle appartient.

Moi : tu fais quoi là ?

Léo : en fait *il hésite*... J'en ai marre de me cacher, d'essayer de te résister et tout ça. (il passe une main sur sa nuque, tête baissée.), je dois t'avouer que j'ai trop envie de toi. Pas que sexuellement parlant, mais aussi dans notre relation. J'aimerais qu'elle évolue, si tu vois où je veux en venir.

Sa main continue à monter sur mon ventre ce qui me procure des frissons dont je ne peux contrôler. J'ai aussi envie de lui et que notre relation évolue également. Mais ne serait-ce pas qu'une pulsion ? Je n'en sais rien.

Moi : Léo... !

Léo se penche vers moi et m'embrasse. Sur le coup, je ne réalise pas, mais très vite, je prends conscience de ce qui se passe. Ce baiser signifie beaucoup de choses pour moi comme pour lui. Il me murmure à l'oreille : « Laisse-toi faire, je veux juste te combler de plaisir ».

Les frissons sont de plus en plus intenses. Je n'ai qu'une envie, c'est de lui sauter dessus, mais je ne peux pas. Je le repousse pour qu'il me fasse face. Il ne faut pas que ça dérape si vite. Je ne suis pas sûre à 100 % de ce coup-là.

Moi : sérieusement Léo, je ne veux pas que ce genre chose gâche notre amitié. Et puis tu sais très bien que j'ai peur et que je ne veux pas le faire, si ce n'est pas avec la personne pour qui j'ai des sentiments et surtout pas si les deux personnes ne partagent pas les mêmes sentiments.

Je n'ai jamais fait l'amour avec un garçon. Ce qui est normal pour une fille d'avoir peur.

Léo : ok, je respecterai ton choix, ne t'en fais pas. Mais sache que dans tes yeux, je vois que tu crèves d'envie autant que moi.

Moi *rougis* : merci de respecter ça.

On continue à regarder le film, main dans la main comme d'habitude. Le film est désormais fini. Je ferme les yeux, car je sens que Léo est en train de me regarder.

Léo : Lou, tu dors ?

Je ne réponds rien.

Léo : Lou tu m'entend ?

Je fais comme si je n'entendais rien en plus, je suis vraiment en train de m'endormir.

Léo : Lou si seulement tu savais à quel point je te respecte. Tu es si mignonne quand tu dors. Tu as des lèvres si... si magnifique, ça donne juste envie de déposer mes lèvres contre les tiennes. Ces derniers jours, je n'ai fait que penser à toi et à ce que ça pourrait donner entre nous si on tente plus que l'amitié. Bref, je suis con, je suis en train de parler tout seul *Ahah*. Je ferai mieux de te laisser dormir. Lou, je t'aime sincèrement.

Cette dernière phrase me fait vraiment peur, mais tout mon être est envahi d'une chaleur agréable. J'imagine déjà plein de choses. Comment il a pu garder cela pour lui. Ça fait longtemps que j'attendais ce moment. Je ne sais pas pourquoi, mais je sais qu'au fond de moi, je ressens quelque chose pour lui et que ses sentiments sont partagés.

Moi : mmmmmmmh

Léo : Lou ?

Moi : oui ?

Léo : tu m'as entendu parler là ?

Moi : pourquoi ?

Léo : car... euh rien ! (il se fait trahir par lui-même, car il bégaye et il devient rouge comme une pivoine).

Moi : oui j'ai tout entendu Léo...

Léo : c'est la vérité Lou ! Ça fait déjà 3 mois que j'ai des sentiments en secret pour toi et j'en ai marre de les cacher, mais de ne pas savoir ce que toi, tu ressens pour moi.

Moi *choquée* : ouoooh !! 3 mois ?!