Jiangsu et Aiko participaient à leur cours de français, lorsque leur professeur principal, M. Fabio Soopen, leur demanda de sortir une feuille et un stylo. Il avait prévu une dictée pour débuter l'année scolaire. Le thème : les mots, la précision et la poésie. Mais ce jour-là, la classe ne comptait que 23 élèves, un nombre impair. Jiangsu, se retrouvant seul, devait donc attendre une solution.
Pour remédier à ce problème, M. Soopen décida de placer Jiangsu avec Aiko, ce qui marqua leur seconde rencontre. Une rencontre anodine en apparence, mais qui inscrivit des sentiments naissants dans le cœur de Jiangsu dès cet instant.
— Aiko : « Salut Jiangsu, comment tu vas ? Prêt pour la dictée ? »
— Jiangsu : « Salut Aiko, évidemment :) »Le professeur entama alors la dictée avec une douceur inhabituelle dans sa voix :
"À Toi, Mon Étoile"
Dans l'immensité de ce monde vaste et mystérieux, il y a toi, mon éclat, mon étoile, mon précieux. Unique parmi des milliers d'astres éphémères, tes yeux captent la douceur des aurores, sincères.
Sans un mot, tu m'emportes vers des horizons lointains, là où tout devient calme, paisible, et serein. Dans cet espace créé par nos âmes en fusion, je me laisse porter, tel un rêve ou une illusion.
Quand je plonge dans ton regard profond et clair, le temps suspend son vol, immobile dans l'air. Et tous mes doutes, mes craintes disparaissent, portés par la douce mélodie de ta tendresse.
Tes mains, douces comme une promesse sacrée, effleurent mon visage avec une tendresse mêlée, me guidant vers un amour fort, pur, et infini. Un brasier lumineux, éternel, incandescent et béni.
Aimer, c'est bien plus que des mots dits tout bas. C'est un silence rempli d'éclats, d'émotions délicates, un rêve éveillé où tout semble vrai, fort et sincère. Où chaque battement de cœur est une prière. Toi, ma lumière, mon souffle, mon tout, mon au-delà."Le texte terminé, M. Soopen leur demanda de procéder à une autocorrection avec leur binôme avant de le corriger ensemble.
— Aiko : « Jiangsu, ici, tu as mis une majuscule. Il ne faut pas en mettre. »
— Jiangsu : « Oh, ça ne se voit pas de toute façon. Et puis, comment on fait un J minuscule ? Ce n'est pas pareil ? »
— Aiko : « Si ! Mais il faut absolument mettre un j minuscule, c'est important. Pour le faire, tu fais un trait, et ensuite une boucle. »Perplexe, Jiangsu leva la main pour demander confirmation au professeur :
— Jiangsu : « Monsieur, comment écrit-on un j minuscule ? »
— M. Soopen : « Pour le j minuscule, il faut commencer par un trait vertical vers le bas, puis le terminer par une boucle. »Aiko éclata de rire :
— Aiko : « AHAHAHA ! Je te l'avais dit ! »Ce petit moment léger brisa la glace. Jiangsu et Aiko commencèrent à discuter de tout et de rien : leurs matières préférées, leurs rêves d'avenir, et même les sujets les plus absurdes. Jiangsu, qui , se sentait curieusement à l'aise, C'était réciproque pour Aiko, qui n'avait pas autant ri avec quelqu'un d'autre qu'avec sa mère depuis longtemps.
Lorsque la cloche sonna pour signaler la fin des cours, Jiangsu et Aiko se saluèrent. Chacun rentra chez soi, le cœur léger et le sourire aux lèvres. Mais une idée persistait dans l'esprit de Jiangsu : il voulait prolonger ce moment, mieux connaître Aiko.
Plus tard dans la soirée, Jiangsu envoya un message à Aiko :
— Jiangsu : « Salut Aiko, c'est Jiangsu. Y a-t-il des devoirs en français ? »Bien sûr, Aiko comprit que cette question était surtout un prétexte. Néanmoins, elle répondit avec gentillesse :
— Aiko : « Salut Jiangsu, pour mardi, il faut connaître le texte page 33 du livret de français. »Encouragé par sa réponse, Jiangsu continua la conversation.
Ils échangèrent pendant des heures, passant des devoirs aux anecdotes, de leurs goûts musicaux à leurs rêves de voyages. Chaque message renforçait le lien naissant entre eux. Jiangsu découvrit qu'Aiko adorait les livres et avait une fascination pour les constellations, tandis qu'Aiko apprit que Jiangsu aimait peindre, trouvant dans les couleurs une manière d'exprimer ses pensées.
Leurs discussions prirent une tournure plus personnelle avec le temps. Jiangsu, un peu hésitant, confia qu'il trouvait les poèmes de la dictée émouvants, ce qui fit sourire Aiko.
— Aiko : « Peut-être qu'un jour, quelqu'un t'écrira un poème comme ça. »
— Jiangsu : « Peut-être que je devrais apprendre à en écrire pour le faire moi-même. »Ce soir-là, aucun des deux ne remarqua le temps passer. À travers leurs mots, une complicité s'était tissée, aussi douce qu'inattendue. Pour Jiangsu, ce début d'amitié ressemblait à une étoile : fragile mais lumineuse. Aiko, quant à elle, avait l'impression d'avoir retrouvé une part d'elle-même qu'elle cryait perdue.
Ainsi, à partir de cette simple dictée, une histoire commença à s'écrire, une histoire où les silences valaient autant que les mots.
( Avant de contitnuer la lecture, Je souhaite dédié ce chapitre non seulement à une fille qui le mérite, car c'est comme cela que nous nous sommes rencontrées. Mais je dédie également ce texte à Mme Marie Rousseau qui, sans le savoir à crée un histoire d'amour, simplement en ayant rassembler deux personnes. Merci chère copine, merci chère Mme Rousseau :) )
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La théorie du fil rouge
RomanceAu Japon, il y a une légende qui dit que chaque âme-soeur seraient relier a un fil rouge, qu'ils sont née pour se rencontrées , que quand bien même il font une pause ou se sépare, le fil rouge ne serait toujours pas coupé., ils se reverrons tant qu...