𝟎𝟐 | 𝐕𝐀𝐍𝐈𝐒𝐇𝐄𝐃.

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— >> 𝐴𝐴𝐿𝐼𝑌𝐴𝐻 𝐶𝑅𝐴𝑊𝐿𝐸𝑅

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— >> 𝐴𝐴𝐿𝐼𝑌𝐴𝐻 𝐶𝑅𝐴𝑊𝐿𝐸𝑅.
𝑀𝑎𝑟𝑑𝑖 15 𝑜𝑐𝑡𝑜𝑏𝑟𝑒.
𝐵𝑟𝑜𝑜𝑘𝑙𝑦𝑛, 𝑁𝑒𝑤 𝑌𝑜𝑟𝑘, 𝑈𝑛𝑖𝑡𝑒𝑑-𝑆𝑡𝑎𝑡𝑒𝑠.



‐♜




𝐋es doux rayons du soleil pénètrent dans la chambre, reflétant sur le paquet pâle de ma pièce.

Mon réveil a déjà sonné depuis plusieurs minutes.

Me voilà redressée dans les chaudes couvertures de mon lit, adossée contre la tête de celui-ci, en train de passer une lingette fraîche sur mon visage afin de me réveiller pour de bon.

De loin, sur le bout de mon lit, malgré ma vision floue par l'absence de mes lunettes, je parviens à distinguer cette minuscule boule de poile sautiller et jouer avec les plis de mon drap, ses miaulements aigus remplissant la pièce silencieuse.

Cette demoiselle est une véritable pile électrique dès le matin.

J'aimerais avoir tant d'énergie, moi aussi.

— Amayra, tu vas encore déchirer les draps et je vais devoir en racheter après...Lui lançai-je en faisant un petit bruit avec ma bouche.

Un nouveau miaulement de sa part, puis elle continue, m'ignorant totalement.

J'ai beau lui acheter un grand arbre chat dans lequel elle peut passer ses journées, j'ai toujours le malheur de la retrouver suspendue à des étagères, sans savoir comment elle est parvenue à y grimper alors qu'elle est minuscule.

Mes yeux se tournent vers la fenêtre, une force lumière la traverse, me faisant plisser les yeux, mettre ma main devant ceux-ci pour ne pas aveugler ma vue.

Aujourd'hui s'annonce donc une journée bien ensoleillée.

Baillant silencieusement, je me lève, mes yeux passent sur ma chambre dont les couleurs sont principalement faites de gris clair, de blanc, et de brun foncé.

Ma chambre est mon refuge, un cocon sombre et silencieux où chaque coin semble absorber le bruit et la lumière.

Les murs sont peints d'un gris charbon. Dans un coin, mes vinyles de jazz et de soul s'empilent, attendant leur tour sur le tourne-disque.

Coltrane, Sade, Billie Holiday.

Ces voix me bercent, me parlent, comme si elles comprenaient mes secrets, comme si elles les perçaient.

Sur ma table de chevet, un carnet m'attend toujours, pages ouvertes, accompagné de mon stylo préféré.

J'y laisse les horaires de mes rendez-vous, mon emploi du temps, et sur quelques feuilles, sont mutilés à l'aide d'un stylo plume, de petites poésies qui me viennent la nuit.

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⏰ Dernière mise à jour : Nov 20 ⏰

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