« 𝐂𝐞𝐥𝐮𝐢 𝐪𝐮𝐞 𝐣'𝐚𝐢𝐦𝐞 𝐞𝐬𝐭 𝐚 𝐦𝐨𝐢, 𝐞𝐭 𝐣𝐞 𝐬𝐮𝐢𝐬 𝐚 𝐥𝐮𝐢. »
Plongez dans l'histoire bouleversante de Layana et Noam, un récit où chaque instant respire la passion et la tendresse. Lorsque Layana déménage pour soutenir sa meille...
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Le jour était déjà bien entamé lorsque je pénétrai dans le restaurant où je travaillais depuis peu.
Le tintement familier de la cloche au-dessus de la porte m'accueillit, accompagné des bruits de vaisselle et des conversations des clients matinaux.
Abigail, ma patronne énergique, m'accueillit avec son sourire habituel.
- Prête pour une nouvelle journée, Layana ?
- Toujours, répondis-je avec enthousiasme, bien que ma nervosité trahisse légèrement mes mots.
Je m'installai rapidement à mon poste, observant les clients et les collègues s'affairer autour de moi.
Mais quelque chose attira mon attention avant même que je ne commence réellement ma journée : Noâm, derrière le comptoir, semblait concentré sur une tâche mystérieuse.
Je m'approchai discrètement, intriguée.
- Tu fais quoi ?
Il sursauta légèrement, renversant une cuillère en bois sur le comptoir.
- Oh, euh... rien de spécial. J'essayais juste de comprendre comment utiliser cette machine à café. Visiblement, ce n'est pas mon point fort.
Je ne pus m'empêcher de rire doucement en voyant son air faussement sérieux, les sourcils froncés et une mèche rebelle tombant sur son front.
- Laisse-moi t'aider, dis-je en contournant le comptoir.
Nos mains se frôlèrent maladroitement en attrapant en même temps le manuel d'instructions.
Il recula légèrement, rougissant, tandis que je m'efforçais de ne pas éclater de rire.
- C'est bon, tu peux le prendre, dit-il en me tendant le livret. Mais si tu casses la machine, ce sera toi qui expliqueras à Abigail.
- Très drôle, répondis-je en plissant les yeux.
Nous passâmes les minutes suivantes à essayer de comprendre le fonctionnement de cette machine diabolique.
Chaque tentative se soldait par un bruit étrange ou une éclaboussure de café.
- Peut-être que Dieu veut juste qu'on reste humbles, plaisanta Noâm en essuyant une tache sur son tablier.
- Ou peut-être qu'Il veut qu'on arrête de jouer avec cette machine et qu'on retourne travailler, ajoutai-je en riant.
La matinée fut mouvementée, entre les commandes qui affluaient et les maladresses de certains nouveaux employés.
Noâm, toujours aussi serviable, venait souvent m'aider à porter des plateaux ou à répondre aux questions des clients.