À seoul, Maëva parker, secrétaire de wi ha joon,un patron froid et autoritaire,se retrouve mêlée à une rivalité entre lui et woo do Hwan,son ancien meilleur ami devenu son pire Lorsque do-hwan commence à s'intéresser à elle pour provoquer ha-joon, e...
La réception était en pleine effervescence, les invités échangeant des sourires polis et des regards calculés, leurs conversations baignées dans une lumière douce et chaleureuse. Maëva, cependant, se sentait comme une étrangère dans cet univers, chaque éclat de rire, chaque murmure, ajoutant à son malaise grandissant. Depuis plusieurs jours, une ombre flottait au-dessus d’elle, chaque mouvement, chaque rencontre, devenant plus lourd que le précédent.
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(Na:Tenue de Maëva)
Ce malaise inexplicable, cette sensation de surveillance constante, et surtout les appels anonymes qui n’arrêtaient pas de la hanter.
Elle s’efforça de concentrer son attention sur le verre de champagne qu’elle tenait entre ses doigts, mais son esprit ne cessait de divaguer. Tout à coup, une voix grave et calme s’infiltra dans ses pensées.
"On dirait que vous avez vu un fantôme."
Maëva se retourna brusquement. L’homme qui se tenait devant elle dégageait une aura à la fois envoûtante et menaçante. Grand, parfaitement habillé, il avait ce regard intense, presque dérangeant, comme s’il savait exactement ce qu’elle pensait. Un frisson lui parcourut l’échine.
"Et vous êtes ?" demanda-t-elle, son ton plus froid qu’elle ne l’aurait souhaité.
"Un admirateur," répondit-il, ses lèvres se courbant en un sourire énigmatique.
Maëva le dévisagea un instant, intriguée mais sur ses gardes. Elle sentit tout de suite que cet homme n’était pas là par hasard. Il dégageait une confiance dérangeante, une assurance qui mettait mal à l’aise.
Avant qu’elle ne puisse réagir, une voix glaciale s’éleva derrière eux.
"Do-hwan."
Wi Ha-joon. Maëva tourna la tête. Son patron se tenait là, la froideur dans ses yeux se mêlant à une colère à peine dissimulée.
"Ha-joon," répondit Do-hwan, son sourire se faisant plus acéré, comme un prédateur qui voit sa proie. "Toujours aussi direct. Tu n’as pas changé."
Le regard que les deux hommes s’échangèrent était un duel silencieux, une guerre tacite où chaque parole, chaque geste, semblait peser des tonnes.
"Qu’est-ce que tu fais ici ?" demanda Ha-joon d’un ton ferme, son regard transperçant.
Do-hwan inclina légèrement la tête, ses yeux ne quittant pas Ha-joon. "Je suis un invité, comme tout le monde. Tu sais, j’aime parfois m’inviter là où les choses sont intéressantes."
Il s’approcha lentement, son regard glissant sur Maëva. "Et il y a quelque chose d’intéressant ici, n’est-ce pas ? Une petite perle dans ce flot d’apparences. Je me demande… est-ce que tu vois seulement ce qu’il veut que tu voies ?"
Maëva sentit un frisson désagréable lui parcourir la peau. Ce qu’il disait semblait être plus qu’une simple question. Il cherchait à percer ses pensées, à l’amener à douter, à semer la confusion.
