Je suis née dans un petit village pas très loin d'une très grande mégalopole, un petit village de quand même 25 000 habitants, mais dont les traditions et la culture y étaient paradoxalement les plus diversifiées de toute la région.
De tout les habitants du village, j'étais la seule à être née avec les cheveux noirs. Le noir n'était pas très courant, je dirais même qu'il était plutôt rare, chez les Dragonlings. Mais il était toujours nuancé avec une autre couleur plus claire, comme le bleu ou le jaune, si bien que les personnes aux cheveux noirs n'étaient pas totalement noirs.
Mais moi, j'étais une véritable exception, mes cheveux étaient véritablement noirs, un noir des plus sombres, avec un peau des plus claire, alors que pour tout les autres individus elle était un peu plus foncée. J'étais bien une Dragonling pure sang, mais j'avais des anomalies dans la génétique qui me faisait apparaitre comme ça physiquement.
On m'attribua une note par rapport à mon potentiel, afin de connaitre ce que je pourrais faire dans le futur, ma note était 000/100. La note était sur 100, mais jamais il n'y avait eu quelqu'un naissant avec un potentiel de 0. C'était juste impossible.
Ce qui devait arriver, arriva, alors que je n'étais encore qu'un bébé, qui venait de naître, on me laissa devant la porte d'un orphelina local. Mes parents biologiques, n'avaient peut-être jamais voulu de moi après avoir été honteusement déçus de cette façon. Mais tuer un enfant, même inutile était totalement interdit, et la seule solution viable et légale, c'était de m'envoyer dans un endroit ou on entendit plus jamais parler de moi.
Avec une note 0/100, j'étais assurée de ne rien pouvoir accomplir, toutes les portes me seraient à jamais fermées.
Pour une raison qui échappait à mon raisonnement, je grandissais et vieillissais bien plus vite que tout ceux que je côtoyais. Bien que je ne remettais pas en cause mon origine Dragonling, ce fait m'était totalement étranger.
J'ai donc passée 23 000 ans dans un orphelinat, mais la loi interdisait de relâcher un enfant sans défense avant ces 50 000 ans, et comme j'avais eu une note de 0, j'étais donc totalement inutile pour les potentiels parents qui auraient pu m'adopter. J'ai vu un tas d'enfants venir dans l'orphelinat et en partir, adoptés par diverses familles.
C'était très rare qu'un enfant ne trouvait pas de famille adoptive avant ses 50 000 ans, mais pas inenvisageable. C'est ce qu'il m'arriva cependant.
Depuis ma naissance jusqu'à mes 23 000 ans je me fit discriminée par tout les enfants qui m'avaient côtoyés de près ou de loin. J'avais eu cette réputation d'enfant ratée que personne ne voulait. Cette note de 0/100 revenait toujours sur la table lorsqu'on me mentionna. Même si elle n'était pas physique, ce 0 était posé sur moi comme une marque faite au fer rouge. J'étais devenue indissociable de ce 0, malgré tout mes efforts pour m'en détacher. On ne me voyait qu'au travers de ma note.
Et même après mes 23 000 ans, qu'on me mise à la porte de l'orphelinat, pour une raison inexpliquée, je continuais de me faire rouler dans la boue, à toute heure, n'importe quand. Il m'avait fallut quand même énormément de temps pour trouver un emploi avec un patron qui veuille bien de moi. J'avais un travail ingrat que personne ne voulait, et j'avais un salaire de misère, qui me permettait à peine d'acheter à manger une fois le loyer payé, car oui le logement que j'avais trouvé, bien que sordide, avait un loyer très faible, mais mon salaire suffisait tout juste à le payer.
Les lois ici étaient très strictes, si je ne trouvais pas le moyen d'être utile à la population, je n'avais pas ma place ici, c'est cruel, très cruel mais juste.
Puis un jour mon patron, par pur méprit, baissa mon salaire, et je du trimer encore plus pour avoir le même salaire d'avant, proportionnellement au travail effectué. Tout les soirs je rentrais épuisée, fatiguée, je ne mangeais même pas à ma faim. Mais mon travail était également très dangereux, tellement dangereux que justement personne ne voulait le faire, moi j'ai accepté de le faire car je n'avais pas le choix. C'était donc très souvent que je rentrais, en boitant, blessée plus ou moins gravement, en piteuse état.
Je savais que si j'arrêtais ce travail, l'état ne m'aiderait pas le moins du monde, il n'en avait que faire d'une personne comme moi.
Le seul moyen possible pour avoir de l'aide de l'état, était de combattre pour lui. L'avantage est que les tournois de combats étaient ouverts à tous, pour tout les âges, mais aussi pour tout les niveaux de potentiels. Et permettait de gravir plus facilement l'échelle social, mais le risque d'y perdre la vie y était proportionnellement très élevé. Mais le problème était que le niveau minimal pour y aller était de 5/100.
Je travaillais 6j/7 14h/j, donc 84h par semaines, pour un salaire minable et une mortalité élevée, et je n'avais aucunes perspectives d'avenir.
Heureusement, j'avais un jour de repos. Un jour sur 7, c'est le minimum légal, mais c'était suffisant. Même si c'était impossible, je caressais l'espoir de pouvoir prouver qui j'étais au cours de combats. Donc je pris mon seul jour de repos pour m'entrainer, en cachette.
Avec le temps, ironiquement, j'était devenue bien plus forte, physiquement grâce à mon travail. Je pu l'effectuer de plus en plus vite et efficacement. Mais je dois ça aussi à l'entrainement que je m'impose. Le village dans lequel je suis née, et dans lequel je réside est connu pour abriter des personnes connus à l'art du combat, des maîtres.
La coutume était-elle ce qu'elle est, j'observa ces personnes et leurs élèves, et je copia exactement les mêmes mouvements, chez moi.
N'ayant pas de véhicule pour aller de chez moi jusqu'à mon lieu de travail, je du tout faire à pied, en courant, car c'était tout simplement trop cher. Et en plus de ça, le lieu de travail se situait après un relief accidenté. Les 1ers jours étaient une véritable torture à traverser, j'arrivais au travail extenuée, et le soir, je rentrais chez moi morte de fatigue.
Mais au fil du temps, j'utilisa ce trajet difficile, justement comme un très bon entrainement, pour me renforcer physiquement.
Un jour, la pluie faisait rage, le travail fu pénible, plus que d'habitude. Quand la journée prit fin, il pleuvait toujours, et c'est sur le chemin du retour que ma vie changea pour toujours.
A un endroit ou la route était moins praticable, un éboulement se produisit, et m'engloutissait également.
Je me suis cru morte, et pourtant.
Quand je me suis réveillée, j'étais sous le toit d'une maison que je ne connaissait pas du tout.
Je venais d'être sauvée, par un inconnu, un inconnu, qui allait changer ma vie à jamais.

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Dragon Ball DGL (Dragonling)
FanfictionDans cette histoire alternative, nous suivons les aventures de Gjada Sassmakirtja (Son Gao), une jeune femme aux talents exceptionnels, qui va changer l'histoire. Mise à part l'univers et les personnages créés par Akira Toriyama, les références à d'...