Don

S'échapper

Alerte, Alerte, Alerte... Mademoiselle Maya Santiago s'est échappée de l'asile!
Rattrapée là tout de suite!

- Il...Il faut que je parte d'ici! Les gardes sont juste derrière moi!

Mes pas devenaient de plus en plus lourd à cause des somnifères qu'ils m'ont faut avaler, mais grâce à mon don j'arriverai à la rejoindre.

-( Cette foutue gamine va nous échapper et j'aurais jamais ma paye si nous l'attrapons pas!)

- Ces pensées...sûrement un garde...

Dés que je suis arrivée devant l'accueil de l'asile, une infirmière avec une seringue essaya de le calmer.
- Mais...je suis calme madame l'infirmière. Dis-je d'une voix enfantine.

-( Il faut que je la pique dans le cou, mais avant sa je vais la plaqué contre le mur comme une crêpe cette gamine!)

Un petit sourire s'afficha sur mon visage, elle accouru très vite vers moi en criant « Je vais t'avoir!», je me suis décalée sur le côté en prenant le soin de lui arracher la seringue des mains ensuite j'ai braqué l'arme blanche ( la seringue) contre le cou.
- La clé !
- Je...Je n'ai pas la clée! Epagne moi! J'ai une famille Maya ! ( J'espère qu'elle ne regardera pas dans la poche droite de ma poche ! Je veux pas mourrir !)

Je me suis contentée de lui prendre les clés et de m'enfuir de l'asile à toute vitesse.

- E...enfin... De la lumière...
Il pleuvait des cordes, on pouvait toujours entendre l'alarme de l'extérieur, je titubais jusqu'à une voiture où j'ai pu constater grâce au rétroviseur que je n'avais pas changer d'un poil... 1 ans dans cette asile... Mère pourquoi... Ou suis-je...dans quelle ville je suis...

-( Il faut la rattraper merde!!!!)

J'ai repris ma folle course tout de suite, je me suis cachée dans un conteneur à déchet pendant plusieurs minutes. Je pouvais lire dans leurs pensées sans le vouloir, ils voulaient me renfermer dans cette hôpital comme si j'étais un rat contenant un virus dangereux pour l'humanité...
-( Merde elle a disparue!!!)

Soudain un sentiment de soulagement l'envahit. J'ai ouvert le couvercle du conteneur tout doucement.
- Ouf ils sont partis! M'exclame-je en essuyant les gouttelettes d'eau qui coulait sur mon visage.

Je suis sortie de ma cachette avec discrétion, je regardais de droite à gauche avec énormément de crainte. Mes mains et jambes tremblaient de peur. Je me suis dirigée, sous la pluie, vers une sorte de quartier bourgeoise.

Mes jambes m'ont finalement lâchées devant une villa blanche, je n'arrivais pas à savoir si il y avait des résidents dedans jusqu'à ce que...