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—
— Pardon ?
Le silence qui a suivi était pire que ce que j'avais imaginé. Je pouvais sentir les regards se tourner vers moi, l'incrédulité dans l'air, comme si je venais de dire quelque chose d'interdit.
Je me suis concentrée sur la table devant moi, refusant de lever les yeux.
Solana, comme d'habitude, ne perd pas une occasion de faire entendre sa voix. Elle éclate presque de rire, une pointe de mépris dans son ton :
— Quoi ? T'es sérieuse ? Ah, ben c'est pas étonnant. C'est sûr, y a d'autres façons de se faire des relations dans le groupe ..
Encore ?
Elle n'en a pas marre de relayer ces rumeurs ?
Le murmure dans la pièce se fit instantanément plus fort. Je pouvais sentir les regards qui me brûlaient, qui m'interrogeaient, cherchant à comprendre ce que Solana voulait vraiment dire. Elle insinuait que j'avais coucher avec Alvaro afin d'être ici.
Putin Solana je ne veux pas être ici.
La tension monta d'un cran. Je sentais la colère d'Ivy à mes côtés, prête à sauter dans la mêlée pour me défendre mais je posai une main sur son bras, la retenant d'agir. Je pouvais voir dans ses yeux qu'elle brûlait de colère, mais elle me respectait trop pour provoquer un conflit ici. Elle resta là, les poings serrés, prête à réagir si nécessaire.
Seina fini par réagir à mon étonnement.
— Vraiment ? C'est toi qui parles ? Et c'est qui qui a vraiment ouvert les jambes ici, Solana ?
J'avais l'impression de revivre la scène où Solana m'avait humiliée pour la première fois : les mêmes répliques, les mêmes choses, sauf que cette fois-ci, d'autres personnes étaient présentes, comme si elle cherchait à me nuire.
La salle se figea. Les rires nerveux s'éteignirent d'un coup, et tout le monde se tourna vers Seina. Elle n'y allait pas par quatre chemins.
Les yeux de Solana s'écarquillèrent, son sourire se figea, mais elle ne répondit pas tout de suite. Je pouvais voir qu'elle avait été prise au dépourvu. Peut-être qu'elle n'avait pas anticipé cette réplique.
Dans le fond de la pièce, Sandréa et Brooke se mirent à rigoler doucement, amusées par la situation. Ce n'était pas de la moquerie, mais plus un rire de satisfaction en voyant Seina enfin mettre Solana à sa place. Solana, bien que visiblement énervée, ne pouvait rien dire face à l'attaque directe. Elle n'osait plus rien.
Mais avant que la tension n'aille plus loin, un homme se leva d'un coin de la salle. C'était le chef de l'autre cartel probablement il devait être dans les 39 ans. Il avait des cheveux blonds, coupés courts, mais avec quelques mèches grises sur les tempes, ce qui lui donnait un air dur et marqué par les années. Ses yeux, d'un bleu glacé, étaient perçants, comme s'il pouvait lire les pensées de ceux qu'il croisait. Il avait un visage anguleux, aux traits fins mais sévères, et un regard qui ne laissait aucune place à l'hésitation ou à la faiblesse, celui qui était resté silencieux jusque-là.
Il se leva d'un geste calme, implacable, et avança lentement vers Alvaro. Le bruit de ses pas résonna dans la pièce.
Il arriva à côté d'Alvaro et, d'un geste calme, se tourna vers nous tous.
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𝐋'𝐄́𝐓𝐑𝐄𝐈𝐍𝐓𝐄 𝐃𝐔 𝐂𝐀𝐑𝐓𝐄𝐋
RomanceAdriana, une jeune journaliste d'investigation, est envoyée à Bogotá pour couvrir les conflits de cartels. Lors d'un reportage, elle attire l'attention d'Alvaro, un puissant chef de cartel. Alvaro la kidnappe et l'intègre dans son monde dangereux. E...