𝐋'𝐄́𝐓𝐑𝐄𝐈𝐍𝐓𝐄 𝐃𝐔 𝐂𝐀𝐑𝐓𝐄𝐋

𝟐𝟒. 𝐂𝐨𝐛𝐫𝐚

Coucou !

Je suis en vacances, donc je pense écrire un peu plus. Je vous mets un autre chapitre, car j'abuse un peu avec seulement un par mois. Je vous promets d'être plus régulière 💕.

D'ailleurs, j'espère que vous n'avez pas oublié qui est Valeria, car ce chapitre parle d'elle 😌.

Petit récapitulatif des personnages :
   
- Alvaro : Le protagoniste.

    - Adriana : La protagoniste.

    - Seina, Sandréa, Brooke, Ezrah : Habitent dans la maison d'Alvaro.

    - Valeria : Personnage féminin mystérieux, on ne sait pas grand-chose sur elle, mais ne l'oubliez pas, elle sera importante pour la suite.

Il y a d'autres personnages, mais je vous les rappellerai lorsque ce sera leur point de vue. Pour l'instant, ils ne sont pas très importants.

Bonne lecture, et n'hésitez pas à voter !

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PDV : VALERIA

Je sors du supermarché, les bras chargés de sacs en papier qui menacent de se déchirer à tout moment. Pathétique. Y a pas d'autre mot. La femme d'un des plus grands chefs de cartel en train de faire les courses, comme une pauvre meuf lambda. J'aurais presque pitié de moi-même si ça me touchait vraiment.

Mes écouteurs vissés dans les oreilles, le son à fond, j'avance sans prêter attention aux regards curieux. Mon short en jean me colle à la peau sous la chaleur, mon débardeur blanc laisse entrevoir des traces d'eau là où la condensation des bouteilles glacées a trempé le tissu. Mon chignon tient à peine, quelques mèches s'échappent et me collent à la nuque. Mais franchement, j'en ai rien à foutre.

Au fond, ça ne me dérange pas tant que ça. Faire les courses, c'est toujours mieux que rester enfermée dans cette foutue villa avec certaines personnes que je ne peux pas voir en peinture. Là-bas, tout n'est que faux sourires, regards en coin et hypocrisie dégoulinante. Ici, au moins, je respire. Même si c'est au milieu des rayons de légumes et de caissières qui mâchent leur chewing-gum comme si leur vie en dépendait.

Je réajuste un des sacs sur ma hanche et me dirige vers la voiture. Une journée banale, une vie de façade. Mais au moins, je choisis mes emmerdes.

J'ouvre la portière de la voiture et balance les sacs sur le siège passager et referme la portière d'un coup sec. Un soupir m'échappe alors que je m'appuie contre le volant, les doigts tapotant nerveusement le cuir. Ce soir, il y a cette foutue réunion.

Rien que d'y penser, j'ai envie de faire demi-tour et de rouler jusqu'à ce que l'essence me lâche. Mais non. Parce que c'est important. Parce que c'est elle. Adriana.

Son nom me laisse un goût amer en bouche. Une garce sans scrupules qui a causé plus de tort que je ne peux en compter. Trahisons, disparition etc ..

Elle a toujours su se glisser entre les mailles du filet, disparaître avant qu'on puisse l'attraper. Mais cette fois, c'est différent. Cette fois, on doit la retrouver. Et elle va payer.

J'attache ma ceinture et tourne la clé dans le contact. Le moteur ronronne, mais mon esprit est ailleurs. Je repense à ce qu'ils vont dire ce soir. À Alvaro, ce bâtard à la tête du cartel ennemi, qui couvre sûrement ses arrières pendant qu'Adriana se terre je ne sais où. Elle est introuvable pour l'instant, mais personne ne disparaît indéfiniment.