Gabin, 31 ans, infirmier urgentiste, part s'installer à Auckland, en Nouvelle-Zélande. Lors du mariage de Milia, sa meilleure amie, il découvre que la femme avec qui il a couché un an avant, n'est autre que la soeur de Mike, son futur voisin et copa...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
*****
Gabin
— Excuse-moi, je peux te parler deux minutes ?
La voix de Mike vient de couper ma conversation avec Cameron. Ce dernier récupère Maxence qui bave sur mon pull. Je suis Mike, en direction de la terrasse, sous l'œil interrogateur de Riley. Je hausse les épaules, ne sachant pas ce qui m'attend. Quand je rejoins mon voisin, celui-ci me tourne le dos et observe le ciel qui commence à scintiller.
— Pourquoi n'avoir rien dit ?
— À quel sujet ?
— Au mariage de Scott, quand je t'ai présenté Riley. Tu m'as dit ne pas l'avoir rencontré, dit-il en se retournant pour me faire face.
Au moins, je peux plus facilement lire sur son visage. Je suis d'ailleurs surpris, car il ne semble pas énervé.
— Peut-être parce que je découvrais le même jour qu'il s'agissait de ta sœur et non d'une certaine Shelley.
Il ricane en entendant ce nom.
— Qu'est-ce qu'il y a de marrant ?
— Je pensais qu'elle en avait fini depuis longtemps avec ce mensonge.
— Il semblerait que non.
— Donc, quand tu as couché avec elle, tu ne savais vraiment pas qui elle était, ni qu'elle était en couple ?
— Non, bordel ! Si j'avais su qu'elle avait un mec, je n'aurais jamais passé la nuit dans ses bras. Je me suis senti mal en le découvrant. Je ne supporte pas l'infidélité.
— Ne t'en veut pas trop, de toute façon, son histoire avec Eddy était vouée à l'échec. Depuis le mariage, vous avez à nouveau couché ensemble ?
— Je ne crois pas que ça te regarde.
— Ce qui signifie que c'est le cas.
Il s'assoit sur le long banc qui borde la terrasse avant de reprendre.
— Tu as raison, ça ne me regarde pas. Par contre, vu que tu considères Clara et Milia comme tes sœurs, j'imagine que tu peux me comprendre. Après sa rupture, elle clamait, haut et fort, qu'elle ne voulait plus de relations suivies avec quelqu'un. Je veux juste m'assurer que tu ne la blesseras pas. Surtout que nous allons un peu faire partie de la même famille, quand j'aurai épousé Clara. Ce serait dommage que je sois obligé de te refaire le portrait si tu la fais souffrir.
Je le rejoins sur le banc avant de tourner la tête vers lui.
— Je sais me défendre, rigolé-je. Mais j'ai compris le message.
— Tu es quelqu'un de bien, Gabin, mais Clara m'a un peu parlé de ton passé avec les femmes. Alors, je crois que j'ai le droit d'être inquiet pour ma sœur.