Vendredi.
13h47.
J'étais affalée sur mon lit, incapable de faire le moindre mouvement.
Décidément, le fait de savoir que la rentrée est dans une semaine n'est pas une nouvelle bien acceptée par mon subconscient, bien qu'elle n'avait pas été totalement appréciée par le côté physique de la chose aussi, la preuve, je ressemble à un cadavre.
Je tâtonne de ma main droite les draps froissés par mes légères turbulences nocturnes, à la recherche de mon téléphone.
Non mais merde, j'aurais juré l'avoir mit là !
Je glisse ma main sous le coussin et devinez quoi ? Rien !
Je me laisse alors rouler sur le côté et un cri aigu m'échappe d'entre mes lèvres, une injure l'accompagna.
Je m'étais cognée sur la commode d'à côté, manquait plus que ça.
Persuadée que la journée ne pouvait s'avérer être pire, je me lève avec toutes les peines du monde pour me diriger vers la salle de bain, je me frotte les yeux et porte mon attention sur le miroir en face de moi.
Pendent un instant, j'avais plus l'impression de me retrouver devant une télévision qui diffusait un film d'horreur qu'à un objet reflétant.
Comment décrire ce que je voyais ? Effrayant ? Horrifiant ? Terrifiant, peut être ?
Un visage au teint pâle, des yeux émeraudes assombris par des cernes hideuses, mes lèvres étaient rosées mais sèches et je pu m'empêcher de les humidifier.
Mes cheveux brun était comme à leurs habitudes, lisses. Ils étaient malgré tout regroupés en un chignon désordonné.
«Beurk.»
Fut le seul mot que j'avais trouvé à dire, je ne devrais pas sortir de ma chambre.. Pas dans cet état. La proposition était tentante, n'était-elle pas ?
Puis merde, qui pourrait me reprocher de profiter du peu de temps de vacances qu'il me restait ? Je retourne alors dans ma chambre avec la même démarche dont j'en étais sortie et laisse tomber toute ma masse corporelle sur le matelas.
P.a.r.f.a.i.t.
Mais ce moment de silence et de calme se brisa cinq minutes après, j'entendis le vague son de ma porte d'ouvrir.. Par contre, la personne qui s'était introduit dans mon entre avait eu la gentillesse de claquer la porte avec une violence des plus inouï.
Je ne dû demander qui était cet intrus que je marmonne, la tête enfouit dans mon doux coussin :
«Qu'est ce que tu veux, Elena ?»
Ma charmante sœur à la politesse de me répondre de son air insolant et hautain que c'était dégueulasse, que jamais elle lui pardonnerais, je ne comprenais rien mais alors absolument rien à ce charabia et je retira mon visage encore ensommeillé du coussin, prenant un air plus sérieux.
«J'comprends rien à ton bordel, répète, cal-me-ment.»
Elle inspira un grand coup, comme exaspérée de voir mon incompréhension, je suis sûr qu'elle me considère comme une pauvre fille qui ne comprends rien à ses problèmes, m'enfin ! On a presque le même âge, j'ai 16 ans et elle en a 17, elle les fait pas ? C'est ce que je me dis aussi. Mais alors que je m'enfonçais encore plus dans mes théories loufoques, Elena commença l'exposition de son "problème".
«Tu vois Lisa ? Bah, on devait aller ensemble au concert de Jay', c'est demain soir ! Mais elle m'a lâchée !
Non mais j'y crois pas, comment on peut me faire ça ? Non mais merde ! Heureusement que j'ai les places, parce que sinon.. Et maman qui ne me laisseras ja-mais sortir de la maison sans Lisa, c'est la seule en qui elle a confiance. Je suis perdue..»
Encore Justin Bieber, non mais elle avait que ce nom à la bouche ?
Je ne pu contenir un rire sarcastiquement, ce qui me récolta un regard noir de la part de ma sœur.
Juste quand elle s'apprêtait à me sortir une vague d'insulte parce que j'avais dis du mal de son protégé, notre mère entre dans la chambre.
Super ! Réunion familial.
«J'ai entendu ce qu'à dit Elena, c'est dommage pour les places ! Mais j'ai une idée ! Pourquoi tu n'accompagnerais pas ta sœur au concert, Joy ?»
Je manque de m'étouffer avec ma salive quand ma mère m'annonce cette "Bonne Nouvelle".
Non mais c'est une blague ?
«Quoi ? Hors de question !»
Jamais je n'irais voir ce chanteur se dandiner devant des filles en chaleurs, plutôt crever !
Ma mère reprit alors, comme si l'a remarque ne l'avait pas atteinte.
«Ce serait une occasion de passer du temps à deux, puis qui sait ? Peut être que tu pourras te résigner à écouter du Justin ! Je suis sûr que c'est mieux que t'es musiques rocks.. Qui cassent les oreilles. Puis, mon choix est fait, tu iras. Ce n'est plus une propositions mais un fait.»
Je sens un frisson de rage me parcourir l'échine, j'inspire un bon coup et répond calmement à ma mère, malgré que ma voix déraillait à certain moment, j'arrivais à me contenir d'hurler.
«Premièrement, je ne pense pas qu'un adolescent prétention puisse faire changer mes goûts musicaux, deuxièmement, et j'insiste sur ce point, car il est pour moi le plus important.
Il est hors de question que j'aille voir des folles échappées d'asiles psychiatriques baver devant ce Justin gnangnan.
Désolé pour Lisa, Elena, mais compte pas sur moi.»
Ma mère me lance un regard d'assassin et me cracha d'une voix autoritaire.
«Tu iras à ce concert, Joy Miller Parker. Prépare tes habits pour demain.»
Elle parcourut mon visage en mauvaise état du coin de l'œil et rajouta pour conclure en toute beauté.
«Et cache-moi cette horreur avec du maquillage.»
Dit-elle en désignant mon visage du doigt.
Charmant, char-mant.
Je contracte ma mâchoire attends qu'elle sorte de ma chambre pour ordonner à Elena de sortir.
Voyant que je n'étais pas d'humeur à insister sur des conneries pareilles et ayant également assistée à la scène, elle ne se fit pas prier et sortit presque immédiatement, je referme alors la porte derrière elle dans un claquement sonore, exprimant ma colère par ce geste.
Je me mis alors à frapper telle une gamine sur la matelas, écœurer et blessée d'être traitée ainsi par ma propre mère.
Je ne sais pas combien de temps je suis restée effondrée ainsi, trente minutes ? Une heure ?
À quoi bon, je n'avais guère le choix, puis ça ne pouvait pas être aussi horrible ? Si.. ?
Je m'endors alors que cette pensée, sans descendre pour manger ou même essayer de convaincre ma mère.
C'était perdu d'avance.
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His Lips.
Random«Quoi ? Non mais hors de question.» Je n'allais pas accompagner ma sœur à ce satané concert. Hors de question. Voir des filles s'exciter devant un gars alors qu'il n'a rien d'exceptionnel ne m'intéresse pas, loin de là. Je préfère rester dans ma cha...