Lily Evans

chapitre 8: Mon Loup Garou

     PRÉCÉDEMMENT: 

Lily fait son entée à poudlare accompagnée de Severus Rogue. Elle rencontre quelques personnes dont ses amies Mary Macdonald et Marlène Mackinnon. Au cours de la cérémonie de la répartition le Choixpeau Magique hésite. Où mettre Lily? Dans la maison des Serpentards ou bien dans celle des Gryffondors. Ensuite elle trouve un bracelet en or incrusté d'un diamant. Les lettres L.E y sont inscrites. Lily décide de le garder mais bientôt elle le perd en sortant de son premier cour . C'est là qu'elle rencontre Alma.

En entendant un cri la nuit, elle se dirige vers la salle interdite ou un message peu rassurant apparaît sur la porte. Elle décide quand même d'y accéder pour venir en aide à Alma. Elle découvre un livre intitulé la vie et la mort de Lily Evans, mais ne l'ouvre pas puis trouve une solution de puissance qu'elle décide de prendre.
Soudain Alma disparaît et la porte se ferme sur Lily mais heureusement James est là pour l'aider. Macgonagall leur donne une retenue et Lily rencontre Chris Rodriguez un jeune garçon qui se trouve être un vampire. Alma refait apparition et prétend ne pas connaitre Lily. Ensuite Dumbledore propose à cette dernière un entrainement spécial. De retour dans son dortoir elle retrouve Alma. Après on a un point de vue inconnu. Lily est accusée de la mort d'un élève qui s'appelle Danny Jackson alors ses amies la cache sous le Saul cogneur. 

Trois heures? Quatre heures? je n'en savais rien, j'avais perdu le fil du temps depuis longtemps. Mais qu'est ce que Mary et Marlène pensaient en me jetant dans ce trou? Que personne ne me retrouverait? Qu'aucun professeur ne sera alerté par mon absence? Le sentiment de colère finit par être remplacé par la peur et le désespoir. Que faire? J'avais affreusement sommeil et mon ventre gargouillait. J'avais quand même sauté deux repas! J'étais partagé entre essayer de sortir du trou en passant directement sous le Saul ou bien continuer le long du tunnel pour voir s'il y avait une autre sortie. Ne voulant ni avoir la tête arraché par le Saul ni rencontrer un nouveau genre de bestiole à la fin du tunnel, je choisis de rester assise me mettant en tête que Mary et Marlène ne me laisserons pas moisir ici. Mais le temps qui passe ne faisait qu'agrandir ma peur et mes doutes. Je ne faisais que penser à l'histoire  de ce Danny Jackson. Que c'est-il réellement passé? J'étais sûr que c'étais un gros malentendu. Hier, après l'entrainement, j'étais tellement fatigué que je me suis tout de suite dirigée vers mon dortoir et me suis endormi à poings fermés. Ensuite quand je m'étais réveillée tout a commencé. Les élèves qui reculaient à mon approche ou qui me regardaient avec hostilité et enfin mes amies qui m'accusaient d'avoir tuée quelqu'un. Mais sérieusement comment pouvaient-elles croire cela? Je comprenais qu'on ne s'est rencontré que très récemment, mais je n'avais pas l'air de quelqu'un qui assassine des gens! De toute façon c'était probablement de ma faute puisque je ne leur avais rien racontés depuis le début. Qu'allait dire le professeur Dumbledore? Allait-il vraiment croire que c'est moi qui avais tuée ce jeune garçon? Non! C'était impossible, Dumbledore avait confiance en moi, il ne m'aurait jamais proposé de participer a l'entrainement s'il me croyait capable d'une chose pareille!  

Pour me distraire de ces sombres pensées j'essayais de réfléchir au problème actuelle. Comment sortir d'ici? 

De toute évidence, personne ne viendra me chercher à moins que je ne hurle a m'en brisé la voix. Mais bien sûr fidèle à ma vieille habitude, je choisis de me débrouiller toute seule pour prouver à moi-même que je n'avais besoin de l'aide de personne. Je savais que cette habitude allait me conduire à ma perte mais j'avais un mauvais pressentiment qu'un jour tout le monde me laissera tomber, comme maintenant.

Jugeant plus mûre de ne pas me confronter au Saul cogneur, je choisis de longer le tunnel sombre et étroit en priant pour qu'il y est une quelconque sortie. Je marchais lentement le dos courbé pour ne pas me cogner la tête au plafond, je n'arrêtais pas d'éternuer à cause de la poussière et à chaque pas je sursautais croyant avoir vu ou entendu quelque chose. Je commençais a avoir marre de l'odeur de renfermé et du manque d'air quand je vis enfin une source de lumière, j'accélérais mon pas et me retrouvais dans un espace plus large où je n'avais pas a me baisser pour avancer. En regardant autour de moi je ne pus m'empêcher de comparer l'endroit à la cave du tueur en série que j'avais vu dans un film il y a deux semaines. J'avalais difficilement ma salive et me dirigeais le plus silencieusement possible vers les escaliers que j'avais aperçu à ma droite. Je gravis une dizaine de marches pour me retrouver devant une porte en bois usée et fissurée de plusieurs endroits. J'attendis quelques secondes pour m'assurer qu'il n'y avait personne de l'autre coté de la porte. Autre que le vent qui soufflait rageusement et une fenêtre qui claquais, je n'entendis aucun signe de vie, ce qui ne me rassura pas pour autant. Je sortis délicatement ma baguette de ma poche gauche et je me positionnais incertaine sur l'avant dernière marche, je comptais jusqu'à trois et je donnais un bon coup de pied dans la porte qui s'ouvrit en éclat, ensuite je poussais un cri de guerre et traversais rapidement le seuil de la porte pour me retrouver au centre d'une chambre spacieuse. Contrairement à ce que je m'attendais aucun ninja ne descendit du plafond pour me combattre. J'attendais encore quelques minutes tous les sens en alerte. Réalisant la position ridicule dans laquelle je me trouvais, je repris mes esprits et rangeais ma baguette dans ma manche au cas ou le ninja avait changé d'avis et qu'il se cachait maintenant dans l'armoire. Je détaillait la pièce, il y avait un grand lit à baldaquin de couleur gris taupe, une table rectangulaire assez large et une armoire délabrée. j'avançais vers la fenêtre et attrapais le volet qui s'apprêtait une nouvelle fois à claquer puis je jetais un coup d'œil au dehors. Poudlard ressemblait plus que jamais à un château hanté vue d'ici, toutes les lumières éteintes, on ne voyait que des ombres à travers les fenêtres. Il devait être très tard!