Chapitre 3 Les bocco-bocco

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Sarah continua à marcher dans la forêt et elle vit soudain des maisons en bambou. Des personnes étaient là. Quand ils la virent, ils coururent dans leur maison. Mais Sarah, elle, continuait d'avancer. Un jeune garçon sortit d'une maison. Il était habillé avec des fourrures. Sarah s'asseyait et le garçon s'approcha, il était marron et parlait dans une langue inconnue. Tous les habitants sortirent de leur maison. Ils parlaient un peu français mais que des mots très simples. Le garçon lui prit la main et dit « viens avec moi ». Sarah suivit le garçon dans sa maison. Elle vit un homme mangeait du riz avec les mains. Toute cette verdure autour d'elle était si majestueuse, si respectable, qu'une tribu vive en harmonie avec la nature.

Le lendemain, le jeune garçon nommé « Alabi » lui confia qu'il avait perdu sa maman à cause de gens comme elle. Cette histoire fit pleurer Sarah qui prit Alabi dans ses bras. Et il finit par lui dire « je veux rester avec toi ». A ces mots, elle éclata en sanglots plus fort tellement que c'était beau. Alors Sarah prit Alabi et l'emmena là où elle habitait, dans sa cabane. Alabi lui montra comment se soigner avec des plantes. Mais Sarah lui demanda de lui apprendre à chasser. Alabi lui expliqua qu'il vénérait les animaux et qu'il ne fallait pas tuer les animaux (les bocco-bocco ne tuent pas les animaux, ils les respectent). Sarah considéra, après trois semaines environ, comme son fils. Elle lui apprit comment écrire des lettres, des chiffres, des nombres...

Alabi lui enseigna d'aimer son prochain, de ne pas être jalouse et de respecter les animaux et tous les humains qui l'entourent. Sarah comprit qu'Alabi avait été éduqué avec des valeurs différentes des siennes. Alabi avait aussi demandé à Sarah de se débarrasser de ses vêtements (ils n'étaient pas assez adaptés à l'endroit). Il lui donna des vêtements en fourrure mais elle eut un choc quand il lui annonça qu'elle devait enlever ses talons de huit centimètres pour rester pieds nus. Mais Sarah s'habitua à ce mode de vie et Alabi à la présence d'une femme d'une culture différente. Le matin, ils vont chercher à manger et du bois pour le feu. L'après midi, ils se baignaient ou faisaient des objets décoratifs pour leur maison.

Une si belle rencontre.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant