[Brasier ruisselant]

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Les larmes coulent à flots,

Se rejoignent en un nœud,

Et dans un cri silencieux,

Ravivent ce vide tumultueux.


La solitude m'embrase,

Venue de nulle part, 

De mon corps, elle s'empare,

Retardant son départ.


Ce tourbillon de sanglots,

M'entraîne dans leurs fonds,

Consumant mes émotions,

Inondant mes maux.


Obscure devient ma vision,

Néant d'une proposition,

Dans une suite d'efforts, 

La recherche de réconfort.


Mon esprit tourmenté,

Veut retirer ce collier,

Qui anime cette envie, 

De succomber à la nuit.


Le temps se suspend,

Comme le feu larmoyant,

Dans l'attente d'une révélation,

D'un changement de perception.


Le corps conserve ses traces,

De gouttelettes qui s'effacent,

Alors que le calme revient,

Me voilà apaisée, enfin.

Juste s'évaderOù les histoires vivent. Découvrez maintenant