EN PAUSE - A handsome stranger. [Aidan Gallagher]

Chapitre 9

-          Anna, j'aimerais te parler de quelque chose.

-          Oui, de quoi veux-tu me parler ?

-          Tu sais ce que ton directeur a dit à l'agence, sur le fait d'officialiser une relation.

-          Oh, tu veux qu'on en parle ?

-          J'aimerais, oui.

-          Alors je t'écoute.

-          Je pense que ce n'est pas une si mauvaise idée.

-          J'y ai aussi réfléchi. Je ne pense pas que ce soit une bonne ou une mauvaise idée. Je pense que c'est quelque chose à ne pas prendre à la légère.

-          Je n'ai jamais dit que c'était à prendre à la légère.

-          Oui je le sais, je voulais juste te le signaler.

-          Je pense que ça peut-être bénéfique pour tous les deux, mais je ne veux te forcer en rien. Alors j'aimerais que tu prennes le temps d'y réfléchir.

-          Je vais réfléchir à tout ça et je t'en reparlerais au moment venu, ça te va ?

-          Merci, dit-il avec un grand sourire.

Après le repas, nous partions tous les deux nous coucher dans nos chambres respectives. La journée ayant été longue, le sommeil me gagne rapidement.

3h18, je me réveille en panique, un cauchemar, j'ai du mal à respirer, l'angoisse monte. Par chance la chambre d'Aidan est collé à la mienne. Par peur je tape au mur pour l'appelé, j'espère que celui-ci va m'entendre. Après quelques minutes, je me dirige vers sa chambre et toque à sa porte. J'entends des bruits de pas accéléré venir vers moi. La porte s'ouvre et laisse place à un jeune garçon encore dans un demi-sommeil. En me voyant là, il se jette alors sur moi pour essayer de comprendre ce qui se passe. Les larmes coulent sur mon visage et les seuls mots qui arrivent à sortir de ma bouche sont une demande pour dormir avec lui. Aidan me prit alors dans ses bras pour me calmer.

Après plusieurs minutes, il me porta jusqu'à son lit et s'installa à coté de moi. Pratiquement endormi, j'entends sa douce voix chanter un air apaisant. Je me laisse gagner par le sommeil tout en serrant du plus fort que je le pouvais, la manche d'Aidan. Comme si l'agripper allait l'empêcher de partir et de m'abandonner.

Je finis alors la nuit dans les bras protecteurs du garçon. C'est la troisième nuit consécutive que nous nous retrouvons dans cette situation. Il ne faut pas que mon corps et mon esprit s'y habituent pour risque de finir encore plus mal qu'actuellement.

Lorsque je me réveille Aidan n'est pas là, je suis seule dans sa chambre. Je regarde le réveil qui indique 14h56. Comment ai­-je pu dormir autant ? J'essaye alors doucement de me lever, ce qui fut assez dur. Je descends les grandes marches qui rejoignent le salon. Je ne vois Aidan nulle part, je me mets alors sur le canapé pour l'attendre. Toujours fatiguée, je crois m'endormir jusqu'à sentir un tissu chaud se déposer sur moi. Je tente d'ouvrir lentement les yeux pour me retrouver face à lui. Son regard est inquiet, j'essaye de le rassurer en lui faisant un petit sourire. Ce fut un échec car la seconde d'après Aidan avait sa main posée sur mon front pour prendre ma température.

-          Tu es chaude, m'indiqua le garçon, tu ferais mieux de te reposer, tu aurais dû rester au lit.

-          Je ne suis plus fatiguée, dis-je en essayant de mentir à Aidan.