Une seule chance du passé.

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Je me réveilla le lendemain matin, avec un horrible mal de crâne. Je ne savais pas trop dans quel chambre, je me trouvais, mais une chose est sûre. Je n'étais pas dans la chambre Gryffondor.

- Où suis-je ? Fis-je.
- Tu es à l'infirmerie.
- Pourquoi ?
- Tu ne t'en souviens plus ? Ouvre la bouche.

J'ouvris la bouche et elle y mit les batons en bois (Ceux qui ressemble à des Magnums) dans la bouche. Je ne pus que repondre, un simple: Hun, hun. Negatif.
- Hier soir, le directeur t'a déposé dans cette chambre car tu t'etais évanoui, dans les couloirs.
- Ahbon ?
- Oui.

Je ne savais plus trop comment c'était dérouler ma soirée. Seul des petites têtes me revenaient en mémoire, je voyais Mimi Geignarde me parler. Zoé et Lea. Sirius et puis c'était tout.

- Par contre, tu pourras sortir tout à l'heure ! Le directeur a quelques questions à te poser.

- Pourquoi ?
- Je ne sais pas. Pourquoi tu étais dans le couloir après l'heure du coup feu.
- Ah bah ca j'en sais rien.
- Tu devrais ! Je vais faire une ou deux vérification et tu pourras sortir.
- Ok cool.

C'est apres 30 mn de vérification que je sortis de l'infirmerie. Je marchais lentement vers le bureau du directeur. Les couloirs étaient vides. Sans doute était t-il une heure trop matinale.
Même les tableaux dormaient ce qui m'embetait un peu puisque, je ne savais toujours pas où se situait le bureau de Dumbledore.

C'est en marchant quelques pas, que je finis par croiser une personne.

- Heu. Excuse-moi, je cherche le bureau du directeur.

Quand la tête se tourna vers moi, je ne la reconnus pas directement.

- Maman, fis-je.
- Brooklenda.

Elle accourut vers moi et je la pris dans mes bras. Elle était vêtu comme une paysane qu'on voit dans les films.

- Qu'est-ce que tu fais là ? Fis-je.
- J'avais besoin de te voir.
- Mais pourquoi ? On se reverra pour les vacances de Noël.
- C'est que..
- Quoi ?
- Tu passeras tes vacances à Poudlard.
- Pourquoi !
- Parce que je peux pas m'occuper de toi...
- J'ai 15 ans maman, je peux m'occuper toute seule. Et je vais faire quoi toute seule ici. Tout le monde va partir avec sa famille.
- Je sais, mais j'ai des choses à faire et je ne peux pas passer mes vacances avec toi.
- Je peux les passez chez papa.
- Hein ?
- Je peux les passez chez papa.
- De.. Comment tu connais ton père.
- Bah, je l'ai vu la dernière fois. J'ai passé deux jours chez lui.
- Quoi !
- Oui...
- Brooklenda, tu ne sais pas dans quel merde tu me mets là.
- Mais j'ai le droit de voir mon père, quand même, tu m'en as pri...
- Mais si je t'en ais privé toute ton enfance, c'était pour te proteger !
- Et tu crois que je suis en sûretée avec une femme qui ne m'a jamais avouer que j'étais une sang-mêlé particulière.
- Comment ça ?
- Je sais tout ! Je sais que tu es une druidesse, une ancienne chasseresse.
- Tu ne sais rien du tout !
- Papa m'a expliqué !
- Il t'a menti.
- Non ! Il m'a dit la vérité. Une vérité que tu serais incapable de me dire.
- Tu ne sais rien. Je te dis. Et tu ne dois rien savoir. Sinon, ce serait dangereux.
-...
- Il y a quelqu'un ?
Des pas se firent entendre et je vis MacGonnagall arrivée au loin. - Il faut que je m'en aille, fit ma mère.
- Maman...

Elle se dissipa dans un taux de poussières vertes. Une chose que je n'avais jamais vu faire auparavant.
- Forcément, il fallait attendre que je sache que c'est une druidesse pour faire ca.

- Mademoiselle Thompson que faites-vous ici.
- Je cherchais le bureau du directeur.
- A cette heure ?
- Oui...
- Et à qui parlez-vous ?
- Mimi Geignarde, mais elle est partie.
- Ahbon ?
J'hocha la tête mais la directrice ne sembla pas sûre.
- Bien. Le professeur Dumbledore n'est pas là pour le moment. Mais il va vite revenir.
- D'accord.
- Et bien, retournez dans vos dortoirs en attendant.
- Oui, mais je ne sais pas où ils sont.
- Bah oui, vous auriez dû être là lors de la répartition.

Je rougis légèrement. Sans doute que MacGonnagall connaissait également la fameuse petite rumeur.
- Suivez-moi, je vais vous emmener dans votre dortoir.
- D'accord.

Je suivis MacGonnagall et celle-ci m'emmena dans la salle commune de Gryffondor.

- Professeur, je voulais savoir pourquoi je n'ai pas de repartition ?

La femme ouvrit la bouche pour me répondre mais se retint.
- Vous l'aurez...
- Quand ?
-...
- Professeur. Quand aurais-je ma repartition ?
-...

Elle refusa littéralement de me repondre. Cela m'enervait. C'était assez bizarre, tout le monde a le droit à une répartition, mais moi quand je demande, on refuse de me répondre.
Elle fera partie des questions que je poserai à Dumbledore quand je le verrai et il aura intérêt à me répondre.

- Voici votre dortoir.
- Merci.

J'entra. Mes affaires étaient posés sur le lit et je reconnus les têtes de Lea et Zoé. Rien de mieux. J'espère qu'il n'y aura pas encore de retournement de cerveau et que je change de chambres.

Je m'allongea sur le lit. Il y avait mon emploi du temps et ma robe de sorcière. Je la pris entre ma main et je compris tout de suite.
Il y avait l'insigne de Gryffondor cousue sur ma robe.
- Et bien, je pense que je vais pas avoir de repartion finalement.

Je fouilla dans mon sac. Il n'y avait plus les livres qu'on m'avait offert seulement ceux de cours.
Je retourna mon sac. Mais aucune traces des livres. Sous le lit, dans les placards dans ceux de Lea et Zoé, mais rien.
On les avait soit volé, soit caché ou bien on voulait tout simplement m'empêcher de les avoir.

Je me releva et m'assit sur mon lit, desormais désordonnée. Je posa ma main sur un parchemin et un sourir s'offrit sur mon visage. Je tenais entre les mains, la carte du Maraudeur. L'unique chose qui me reliait à ma véritable arrivée.

- Je jure solennellement que mes intentions sont mauvaises, dis-je.

La carte se deplia avec sa présentation habituelle. Je farfouilla un peu dans chaques recoins pour m'y repérer. Je ne trouva pas la salle où Sirius m'avait emmener hier. Peut-être était t-elle trop mystèrieuse pour apparaître sur la carte magique.

La plupart des couloirs étaient vides. Je ne voyais que Rusard le concierge, MacGonnagall qui se dirigeait vers le bureau de Dumbledore... Qui n'était pas vide. Le directeur en personne se trouvait dans son bureau.

- C'est une blague, fis-je.
Je me leva, énervée, prête à bondir dans le bureau, les surprenant tout les deux. Mais un autre nom m'interpella.

Barty Croupton jr.

Une sorcière moldue à PoudlardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant