Je n'avais jamais réalisé combien le quartier avait changé au cours de ces dernières années. Des maisons étaient maintenant habitées par certains détenus réfugiés qui ont fuis leur continent et de nombreux enfants étaient désormais orphelins.Ma famille était un cas à part. Nous étions encore ensemble, à l'exception de la mort de mon père. Avant qu'il ne décède l'année dernière, nous étions une famille forte et soudée. Nous étions connus sur notre continent et probablement dans le monde entier, mon père et mes frère étant les trois plus grand membre du gang d'Amérique du Nord.
Après le décès de mon père, les féroces étaient affaiblis et meurtris. Leur plus grand chef était mort et le reste du gang était en ruines. Voilà comment toute cette rivalité a débuté. Dès que la mort de mon père avait été déclarée, les féroces ont pris sur eux-même et ont organisé un massacre à Londres. Personne ne connaissait le nombre exact de victimes que cette tuerie avait causé mais Seth m'a une fois dit qu'il tournait aux alentours de 2000.
Je ne demande jamais plus d'informations à mes frères que celles qu'ils me donnent chaque fois qu'ils appellent et cela me convient. Aujourd'hui, ils ne m'avaient pas téléphoné, ce qui était étrange car ils le faisaient habituellement avant l'heure du petit déjeuner, mais je suppose qu'ils devaient simplement avoir du travail ou probablement se reposer.
Enfin sortie de ma rêverie, je réalisai être déjà arrivée au marché. J'arrêtai la voiture et sortis hors du véhicule.
Quand je fis finalement mon chemin vers le rayon où est rangé le lait, je me rendis compte que beaucoup de gens me dévisageaient. Aujourd'hui doit être un jour où tout le monde semblent me remarquer. J'attrapai ce qu'il me fallait en essayant d'ignorer les regards que je recevais à ma gauche. Ils semblaient être pire aujourd'hui que jamais auparavant, sans doute à cause de nouvelles fausses rumeurs qui continuaient de circuler.
Puis je commençai à m'inquiéter.
Mes frères n'ont pas appelé aujourd'hui. Leur étaient-ils arrivé quelque chose dont je n'étais pas au courant? Je me précipitai à l'avant de la boutique en direction des caisses. Je me plaçai dans la file et lorsque je déposai mes articles sur le tapis roulant, la caissière jeta sur moi un regard persistant.
"C'est pour moi." dit-elle, en ensachant le lait puis me tendant le sac.
"Excusez moi ?" dis-je, balayant des yeux le visage de la femme d'une mine déconcertée. Elle avait une peau pâle, les cheveux d'un brun sombre et des yeux d'une légère couleur noisette.
"Je te payes ça. Tu passes à travers beaucoup de choses." dit-elle, extirpant trois dollars de son portefeuille et les déposant dans la caisse enregistreuse.
"Je ne cherche pas à être impolie mais, est-ce que je vous connais? Je veux dire, je me sens un peu gênée de laisser une inconnue payer pour ma nourriture."
"Lait." corrigea-t-elle, me gratifiant d'un sourire. "Et ça me fait plaisir, je connais tes frères et ton père." dit-elle gentiment.
Je jetai un regard vers l'étiquette où était inscrit son nom. C'était écrit en petites lettres bleues "Annie". Je ne me rappelle pas avoir déjà entendu parler d'elle auparavant mais elle semble connaître Seth et Elliot.
"Tu peux y aller, maintenant, j'ai de la clientèle et je ne pense pas qu'ils aimeraient l'idée que je paye pour d'autres clients." dit-elle, me chassant avec ses mains. Je secouai ma tête avec confusion et sortis de la boutique.
Mes frères n'avaient toujours pas appelé. Ils m'avaient dit à plusieurs reprises de ne pas leur téléphoner car ils pourraient faire d'importantes affaires, mais mes nerfs ont commencé à obtenir le meilleur de moi. Je savais très bien qu'il ne fallait pas appeler donc je commençais à conduire en direction de la banque.
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Le trajet jusqu'à la banque était plus long que ce que je me souvenais mais je ne m'en plains pas. Quand je garai finalement ma voiture, je vérifiai mon téléphone pour voir si Seth, Elliot ou même ma mère avait appelé. Aucun des trois ne l'avait fait. Pas même un texte. Je soupirai et repoussai les quelques mèches de cheveux de devant mes yeux, les plaçant derrière mes oreilles.
Je débouclai ma ceinture de sécurité et attrapai mon sac sur le siège passager, puis je sortis de ma voiture et commençai à marcher en direction de la banque. Je passai à un stand de journaux en en attrapant un au cas où la file d'attente serait longue.
J'avais raison, il devait il y avoir au moins vingt personnes ou plus devant moi. J'ouvris la première page du journal que je tenais dans mes mains. Les articles parlaient principalement de la façon dont le gouvernement d'Amérique du Nord essayait de gagner leurs droits, même si nous savons tous que ça n'aboutissait à réellement pas grand chose. La page suivante était semblable à la première, ainsi que le reste du journal, jusqu'à l'avant dernière page.
Le titre seul de l'article faisait ressortir les poils à l'arrière de mon cou. Il était écrit:
"Les Sauvages planifient de multiples tentatives d'enlèvement dans les familles des Féroces."
Je jetai un coup d'œil à l'image sous le titre, un camion ayant le symbole des sauvages y figurait, celui-ci situé dans une ville déserte. La photo semblait récente ce qui était horrifiant. Je baissai les yeux pour y voir un long article sous la photo, la file pour la banque était encore assez longue donc je commençai à lire.
"Après de multiples tentatives dans l'attente que les Féroces se rendent, les Sauvages prennent les choses en mains. Le chef des Sauvages, Harlan, est réputé pour avoir voulu capturer les membres de la famille et les amis proches des Féroces. Cela sonnait comme une menace vide, mais pas plus tard qu'hier les Sauvages ont envoyé une centaine d'hommes en Amérique dans l'espoir de trouver des membres de la famille des Féroces. Les unités disent que la capture en masse commencera dans la nuit du 15 octobre."
Mon sang se glaça, parlaient-ils de nos familles? Certainement de mes frères, étant donné qu'ils sont deux des plus grands chefs. Mais pourquoi voudraient-ils utiliser les membres de ma famille pour nous amener à abandonner? Cela pourrait n'être qu'une rumeur. Le 15 octobre n'était-il d'ailleurs pas déjà passé?
Je suis assez proche de l'avant de la file, je n'avais donc juste qu'à demander à la dame au comptoir quelle date nous étions d'aujourd'hui. Mon anxiété fut un coup de pied et je voulais maintenant le savoir immédiatement. Il n'y avait personne derrière moi, je tapai donc sur l'épaule en face de moi.
"Excusez-moi, monsieur?" demandai-je, à l'homme chauve devant moi.
Il se retourna, haussant ses épais sourcils. "Oui, qu'y a-t-il?"
"Savez-vous quel jour sommes-nous aujourd'hui?" demandai-je, observant son visage ridé. Il jeta un œil à son téléphone avant de reporter son regard sur moi.
"Nous sommes le 15 octobre, mademoiselle." dit-il avec un sourire, avant de se retourner.
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Hey, voilà le chapitre deux! Je tenais juste à vous préciser que nous sommes trois à réaliser cette traduction et que nous n'avons aucune limite de temps concernant le post des chapitres. Nous postons uniquement lorsque nous trouvons le temps, l'attente sera donc plus ou moins longue selon les chapitres. Nous faisons aussi quelques fautes d'orthographe et je m'en excuse, nous essayons de corriger au maximum nos erreurs mais malheureusement il en reste à chaque fois toujours quelques unes. J'espère que vous avez aimé ce deuxième chapitre, la suite arrivera je pense assez rapidement. :)
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Excessive (Harry Styles FanFiction) // VF
Fanfiction"Cela fait maintenant un moment que je t'observe, mon amour." murmura-t-il sinistrement dans mon oreille. "Pourquoi me fais-tu cela?" je grince, gagnant de lui un faible ricanement. "Parce que," dit-il, déplaçant ses mains du mur au dessus de ma têt...