quatre

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Ellipse de quelques jours.

Daïa Whitesides.
Entreprise Whitesides, 13h12, 6 juillet.

Aaron -criant levant les mains vers le ciel : C'EST LA FIN DU MONDE ! LE CIEL NOUS TOMBE SUR LA TÊTE ! UNE AVERSE, UNE AVERSE !

Aaron court dans tout le bureau en hurlant depuis cinq bonne minutes.

Oh non mais cet enfant est fou.

Moi -riant : Allez, ramène ton p'tit cul d'afro ici on à pas finit !

Aaron -dramatique : OH MON CAILLOUX, MON AME SŒUR, JE COMPTE LES JOURS JE COMPTE LES

Moi -riant et chantant : HEUUUURES, J'AIMERAI TE DESSINER DANS UN DESERT

Aaron -continuant : LE DESEEEERT DE MON CŒEUUUUR !

On s'applaudit mutuellement.

Matthew -criant : PUTAIN FERMEZ LÀ !

Aaron continue de rire, moi je me tourne vers Matthew et sourit en coin.

Moi : T'as tes règles Espinosa ?

Matthew -regard noir : À force de coucher t'as finis par tomber enceinte, ça t'inquiète pas trop de plus avoir les tiennes ?

Je lui jette un regard noir. Ce qu'il peut m'énerver bordel.

Aaron -criant : HÉ DAÏA ! REGARDE MOI !

Je me tourne vers lui et éclate de rire lorsque je le vois sauter du bureau en agitant les bras, faisant mine de voler.

Aaron -en français : JE NE M'ENFUIS PAS ! JE VOOOLE ! JE VOUS AIMES MAIS JE-

Au même moment la porte de mon bureau s'ouvre, sur mon père.

Aaron vient s'éclater devant ses pieds.

J'explose de rire, en voyant le regard effrayé de mon papa et l'attitude gênée du presque noir.

Papa : Aaron, puis-je savoir ce que vous faîtes au sol ?

Aaron -toussant : Hum, je verifais la poussière, hum hum, oui c'est ça, j'y suis allergique.

Papa -arquant un sourcil : Ah oui ? Alors expliquez moi la raison pour laquelle vous avez des ailes en papiers scotché au bras ?

Oh non, mais Aaron rentre ta tête dans ton cul la ptdr

Papa -à moi : Enfin bref, je ne suis pas ici pour ça. Demain il y'a une soirée pour présenter mon projet, bien-sûr Daïa tu dois y être présente, en compagnie de Matthew et Aaron.

Aaron : Oh bah non m'sieur Whitesides, demain j'dois rentre visite à mon arrière grande tante Arriette, elle est morte mais chaque samedi du mois j'vais sur sa tombe et j'lui montre une nouvelle danse africaine, au rythmes endiablé de mon tam tam !

...

Je perds les mots. L'expression de mon père, je pourrai mourir de rire, mais je me mors la lèvre pour retenir mon rire, qui serait bien trop fort.

Photograph. (magcon) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant