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(Photo : Cassy)

Cette journée commençait très mal, et elle n'était pas prête de bien se finir;

Dans la chambre de l'hôpital de Connie, suite au vol de sa clé, les infirmiers tapent à la porte.

-Bon, je crois qu'il va falloir se rendre. Ai-je dis.

-T'as sûrement raisons.

Ces abrutis n'arrêtaient pas de gueuler derrière la porte.

-C'est bon on arrive! Criais-je.

Cameron tente d'embrasser une dernière fois Connie, mais  celle-ci le repousse. Maintenant qu'Hailey a envoyé la photo de Cameron et moi dans le lit, à Connie (alors que nous n'avons rien fait), je peux être sur d'avoir perdu ma seule et vraie amie dans ce lycée, quelle conne.

Nous sortons doucement de la chambre. L'un des infirmiers nous attrapent tous les deux par nos poignets.

-Comme ça vous pouvez plus vous barrer, dit-il. Ce que vous avez fait est un délit, punissable par la loi, et j'en ai rien a foutre que vous soyez mineur ou pas. Petits salopiauds.

Cameron et moi ne pouvons nous empêcher de rire. Putain qu'est-ce qu'il est pas crédible ce mec c'est un truc de fou, et en plus ça ce prend au sérieux, non mais je rêve. Il croit qu'il nous fait peur.

-La police va arriver d'une minute à l'autres.

Nos sourires tombent. Il a bien dit police? C'est une blague? C'est si grave que ça?

-Attendez, attendez... Vous avez appelez la police? Demande Cameron.

-Bien-sûr! C'est un délit, je vous l'ai dit!

-Vous êtes vraiment des connards. Chuchotais-je.

J'essaye d'enlever mon poignet de sa main, mais il serre vraiment fort, impossible de fuir.
Merde, je veux pas avoir de problèmes moi.
Ils finissent pas nous mener dans une petite pièce vide en attendant que la police arrive.
La pire journée de ma vie.
Cameron et moi ne pouvons pas nous parler avec ces gros lards nous encerclant, alors on essaye de converser avec des regards, mais bon, un peu compliqué.
J'entend la sirène de police de par la fenêtre, le stresse commence à monter,
on ne va tous de même pas se retrouver en prison pour si peu non? Dites moi que non!

Nous entendons des pas courir de derrière la porte, ce sont les policiers. Ils ouvrent la porte en trombe;

-Ils sont où?! S'exclame l'un d'entre eux faisant allusion à Cameron et moi.

-Ces deux là, dit un infirmier nous pointant du doigt.

-Qu'on t-ils faits?

-Ils se sont infiltrés dans notre bureau et ont volés une clef.

-Pff, rien de grave alors! Ris un des policier.
Ouf ça me rassure qu'il rigole, ce n'est pas si grave que ça finalement.

-Vous être mineur? Demande l'autre policier.

-Oui. Avons nous répondus en même temps.

-Quel âge?

-17 ans.

-Vous avez vos cartes d'identités sur vous?

-Oui. Avons nous répondus en même temps une nouvelle fois, tout en sortant nos cartes et les montrant.

-Bon, ce n'est pas très grave, mais nous allons comme même vous fouiller pour des raisons... Policière. Continus-t-il.

Je n'ai rien sur moi, je n'ai pas a m'inquiéter. Alléluia, on va s'en sortir sain et sauf.
Je me laisse fouiller le sourire au lèvre par l'un des policier (ça sonne légèrement bizarre), Le second policier allume son tokiwoki, et dit;

Magnetic | [cameron dallas]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant