On se déteste ?

Chapitre 1 : La Rencontre

Quelques mois avant
Lundi 6h00 :

Aujourd'hui c'est le Jour - J, c'est à dire mon premier jour de travail.
Je suis tellement stressé alors que je suis encore chez moi.
Depuis hier je le suis, j'ai peur, c'est mon premier jour de travail.
Je vais donc prendre ma douche, m'habiller, prendre mon petit déjeuner, me brosser les dents puis me maquiller. La routine quoi !

7h00

J'ai appelé Uber car je n'ai pas de voiture, j'ai eu mon permis mais je ne me vois pas acheter une voiture tout de suite. Comment vous dire que je suis une stressé de la vie et que donc j'ai peur d'acheter une nouvelle voiture et la casser ou que quelqu'un le fasse à ma place. Je me fais tout un scénario dans ma tête de tout ce qui pourrait m'arriver si j'achète une voiture.

Je suis un peu bizarre je l'admets.

7h20

La voiture est en bas, je descends calmement en sachant que si je cours je risque sûrement de tomber, et encore plus avec mes talons.

7h40

Je suis tellement stressé que je n'ai même plus envie de sortir de la voiture.

8h00

Je rentre finalement dans le bâtiment. Je me présente à l'accueil, une jeune femme très gentille m'accompagne jusqu'au bureau du patron.
Elle ouvre la porte, me fait signe de m'installer et me dit que le patron au nom de M. Simon's allait bientôt me rejoindre. Puis elle sort. 

8h10

Ça fait exactement dix minutes que j'attends M. Simon's.
Pour une fois que je ne suis pas en retard, il fallait que lui le soit.
Comme vous pouvez le remarquer je ne suis pas très patiente, j'en ai déjà marre d'attendre.
Pendant ces dix minutes à ne rien faire j'en ai profité pour admirer le bureau de M. Simon's. Il est très ordonné, des livres un peu partout, pleins de feuilles entassé les une sur les autres, tou est si "carré", je n'ai même plus l'envie de bouger, ça sent aussi très bon, parfum d'homme à en faire craquer plus d'une.

J'entends la porte s'ouvrir puis se refermer. J'ai bien fait de parler.
Des pas se dirige vers moi puis je le vois.
Je meurs littéralement, un dieu s'il vous plaît, l'homme parfait. Parfaitement coiffé, très bien habillé, élégant, il dégage tellement d'assurance, sa chemise et son pantalon parfaitement ajusté à son magnifique corps. Je n'avais jamais vus un tel homme, je suis littéralement sous le charme, amoureuse limite.
Je vais pas vous mentir, j'étais obligé de regarder ses fesses une fois qu'il était dos à moi, don't judge me please.

Il s'assoit face à moi, je suis complètement déstabilisé, je suis toute rouge.
Il me regarde mais je ne sais pas quoi faire, il finit donc par se présenter.

M. Simon's : Bonjour, Mademoiselle Perez, je me présente je suis M. Simon's votre nouveau patron, mais j'en suis sur vous me connaissez déjà. Je vois que vous venez d'arriver, donc comme j'ai dit à vos collègues dès leur premier jour, ici c'est moi qui décide ce que l'ont fait, ce que l'on ne fait pas, interdiction de parler plus fort que moi sinon c'est dehors, quand je vous dit de faire quelque chose vous le faites et même si cela ne vous plaît pas. Me suis - je bien fait comprendre Mademoiselle Perez ?

WAAAAAHOUUU mais je suis où là ?
Il se prend pour qui ? C'est quoi ces manières ? Est ce qu'il se rend compte comment il parle ? J'ai juste envie de lui foutre une grosse baffe.
Il ne s'est même pas excusé pour son retard ! Quel genre de personne est - il ?
Excusez nous monsieur parfait. J'ai le démon en moi. Je veux bien comprendre qu'il est le patron et qu'il doit faire des choix, et qu'il aura toujours le derniers mots, mais il y a des manières de parler. Je suis complètement choqué du manque de respect qu'il a, c'est censé être une personne respectable (et vus son physique encore plus haha), s'il se sent si au dessus, il doit vraiment être pourri de l'intérieur.
C'est décidé je n'aime pas cet homme et on ne va pas s'entendre mais alors là pas du tout.

Moi : Je ne voudrais pas paraître méchante mais vous vous prenez pour qui ? Excusez moi de vous parler ainsi mais je ne comprends pas la façon dont laquelle vous parlez.
Et pour répondre à ce que vous avez dit non je ne vous connaissez pas avant, je suis tout à fait d'accord que c'est vous commandez car vous êtes le patron mais cela ne vous donne en aucun cas le droit de parler comme si nous étions de la pourritures.

Je vous jure c'est sortie tout seul, normalement je ne parle pas comme ça sans vraiment connaitre la personne, et encore moins sachant que c'est mon patron, je n'ai pas vraiment contrôlé ma bouche. Tout ce que j'ai dit j'étais censé que le penser, pas le dire à haute voix. Il était choqué, il s'est levé et à dit presque en criant.

M. Simon's : Je ne me prends pour personne voyez vous, je suis le patron d'ici et je vous parle comme bon me semble, à ce que sache je fais ce que je veux et ce n'est pas vous de petite classe qui allait me contredire. Vous avez de la chance que je ne puisse pas vous virer et cela aurait été dommage dès le premier jour. Soyons bien clair Mademoiselle Perez, celle-ci est la première et dernière fois que vous me parlez ainsi.

Je vais pas vous mentir il m'as fait vraiment peur donc j'ai préféré ne pas le lui répondre pour mon bien.
Je suis sortie de son bureau encore sous le choque.
Une fois sortie je vois la jeune femme qui m'as accompagné jusqu'ici attendre devant la porte, quand elle m'a vus elle m'a dit de la suivre jusqu'à mon petit bureau. Je me suis installé et quand je me suis assise j'ai eu envie de pleurer (je ne sais pas pourquoi), il est vraiment méchant, il est parfait physiquement mais je confirme qu'il est pourrit de l'intérieur.

Je vois au loin 2 filles s'approcher.
L'une était blonde au yeux marron et l'autre était une métisse au yeux très clair.
Elles se dirigent vers moi
La blonde me salut

1 des 2 filles : Salut je m'appelle Lena et elle c'est Rosa, tu t'appelle comment ?

Moi : euh... Salut, je souris, moi c'est Mia

Rosa : C'est ton 1er jour ou tu es là depuis longtemps ? 

Moi : Nan c'est mon 1er jour

Lena : Tu a donc rencontré le patron ?

Quand elle a dit ça j'ai eu un blocage. J'avais perdu toute envie de parler après ce qui vient de se passer avec M. Simon's.

Lena : Vus ton visage, je suppose que oui 

Je fais oui de la tête

Rosa : Comment ça c'est passé ? 

Moi : Bien

Lena : T'es pas vraiment bavarde

Moi : Effectivement 

Elles ont continué à me parler, mais je n'écoutais pas vraiment

J'en ai ras le bol alors que ce n'est que mon premier jour.
Je pense je vais vite partir.