Percy Jackson : La quête de Térisia Quarta, fille d'Apollon [EN RÉÉCRITURE]

Chapitre 1 : Mon histoire en gros

Imaginez-vous une seule seconde : les dieux gréco-romains existent pour de vrais, des enfants de ces dieux sont poursuivit par des monstres, ceux-ci revenant toujours à la vie au bout d'une certaine période. N'importe quoi me diriez-vous. Et pourtant.

Je n'ai jamais eu de père (j'entends par là que je ne l'ai jamais connu). Maman m'a dit qu'il avait périt dans un incendie ! Chouette comme mort n'est-ce pas ? Maman n'avait plus toute sa tête aujourd'hui. Mais quand j'étais toute petite, je me souviens que nous étions était heureuses ensemble. Vers mes quatre ans, elle avait commencé à avoir des problèmes au niveau santé mentale !

Quand j'avais neuf ans (ou presque), elle m'annonça que mon père était un dieu ! Je l'avais prise pour une folle bien sûr. Mais deux mois plus tard, un évènement fit que je découvris qu'elle m'avait dit la vérité. Mon cher père était bien un dieu. Elle n'a jamais eu le temps de me dire lequel. Enfin bref, l'évènement qui m'a ouvert les yeux, le voici :

Nous étions dans la rue avec maman. J'étais allé chercher de quoi boire, canicule oblige !
J'attendais dans la file d'attente quand j'ai entendu un bruit anormal provenant de derrière celle-ci. Je me suis retournée et ce que j'ai vu m'a fait frissonner de terreur. Une espèce de femme serpent se tenait en retrait, à quelques mètres de la foule, et me fixait étrangement. Étonnement, personne ne semblait y faire attention, comme s'il était courant de voir de tels monstres dans les parages. J'ai jeté un coup d'œil à ma droite, là où j'avais laissé maman seulement deux minutes plus tôt, mais je ne la vis pas. La femme serpent commença soudain à ramper vers moi, certainement prête à me sauter à la gorge sans pitié, mais, heureusement, prise par mon instinct de survie, je me suis mise à courir sans me soucier de savoir où j'allais. C'est alors que je me suis sentie attirer derrière un arbre artificiel. Je me suis débattue avant de me rendre compte qu'il s'agissait de maman.

Elle me dit qu'il existait un endroit où je vivrais en sécurité. J'avais envie de lui poser un millier de questions, mais au vue de son empressement à m'emmener dans cet endroit sécurisé, j'y ai renoncé. Nous avons réussit à rejoindre sa voiture sans aucun mal, la femme-serpent devant certainement me chercher aux alentours de la file d'attente, et, après quelques heures de voyage, maman et moi arrivâmes devant une coline. Au sommet, il y avait un pin assez grand et majestueux.

Maman m'informa qu'elle n'avait pas le droit d'y entrer, que seuls les dieux et les demi-dieux, comme moi, le pouvaient. Au début, j'étais réticente, j'avais peur et je ne voulais surtout pas quitter maman, mais la créature qui avait essayé de m'attaquer est apparue dans un nuage de poussière grise. Maman m'a poussée.

- Cours ! m'a t-elle crié.

La créature l'a ignorée et m'a poursuivie directement. J'ai couru le plus vite que je le pouvais, mais du haut de mes neuf ans, et de mes jambes trop petites pour courir un marathon, la femme serpent me rattrapa vite, mais maman ne voulait pas qu'elle me touche. Elle s'est mise entre le monstre et moi. C'est elle qui a reçu le coup d'épée qui m'était destiné.

Maman s'est effondrée et n'a plus bougé. J'ai regardé le monstre qui me fixait de nouveau. Elle aurait pu me bondir dessus, mais elle me regardait, immobile. On aurait  dit qu'elle se délectait de la peur fort lisible dans mes yeux. J'ai alors décidé de recommencer à courir. Une fois au sommet de cette colline qui m'était parue interminable, j'ai vu en contre bas un genre de ferme, mais elle était énorme, presque une ville en faite, entourée de remparts ! Il y avait un fleuve, une forêt et j'ai pu distinguer des bungalows et une arène aussi. La femme serpent m'a vite, trop vite, rattrapée. J'ai pris un tronc creux et mort et j'en ai fait un snowboard. Je suis heureusement arrivée devant l'entrée en un seul morceau, bien avant le monstre. Je suis entrée et la créature n'a pas pu me suivre, se cognant à une sorte de barrière invisible.