La Citadelle des Sables

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La Citadelle se dressait, seule au milieu du desert, invisble aux premier regards. Majestueuse. La silhouette solitaire se dessinait sur une dune, le vent sec et chaud relevant les pans de sa longue cape. Maïa soupirât devant les foules se pressant vers les remparts. Des millier de petits points blanc ou beige, riche marchand et simple gens. Et parmi eux, voleurs de bourse et nomades se faufilaient habillement à travers des nombreuse carrioles, représentant fier et discret de ceux que l'on appelait à juste titre les Invisibles. Et c'est là, au milieux de cette cohue que sa propre tribus se dirigeait, après avoir contré le désert qu'ils appelait tous maison. Et tous ça pour quoi? Pour avoir la chance, au combien bénéfique, de voir un autre se faire envoyer à Paradis. Paradis... pour elle, se serait plutôt Enfer. Mais pourtant tous les autres, peu importe d'où il venais, voyait cette endroit comme la seule manière de survivre.

La jeune femme fixas son regard sur la balle qu'un enfant envoyait en l'air. Une fois, deux fois, trois fois, puis le jouet se dirigeât soudainement vers les grandes étendues du désert. La mère du gamin l'attrapât alors qu'il se précipitait vers l'objet, le serrant dans ses jupes de manière à ce qu'il ne puisse pas s'en aller. Même à cette distance, on pouvait voir la terreur de son visage alors que des larmes silencieuses goutaient sur les joues du garçon. Les gardes qui surveillaient les nouveaux arrivant resserrèrent leurs prisent sur les pistolets qu'ils avaient en main. Maïa rabattit sa capuche, un sourire aux lèvres. Les gouvernements étaient convaincus que les Autres affichaient leurs mutation comme une fierté, attaquant à découvert les convois et voyageurs du désert. Autant se mettre des fers au poignets et allez s'installer dans une cellule. Tous ceux qui, comme elle, étaient nés avec un «pouvoir» savaient trop bien se qui arrivaient à ceux qui ce laissaient attraper. Ils ne faisaient pas simplement disparaître, ils étaient carrément effacer.

Et personne ne pouvais l'empêcher, simplement parce qu'ils avaient tous peur. Peur de ces pouvoirs qu'ils ne connaissaient pas. En fait, même les personnes qui en possédait ne savait pas ce qu'ils étaient censés en faire. Parce que les-dit «pouvoirs» n'étaient pas vraiment utiles. Maïa avait déjà rencontrée quelqu'un qui était capable de modelé le sable. Comment les gouvernements pouvais imaginer que l'on puissent conquérir une cité en changeant la forme du sable? Dévalant habillement les dunes vers le campement de son groupe, la jeune nomade continua de critiquer les têtes fortes du pays au moyens d'expression colorée.

Elle arriva alors que le soleil terminait sa course dans le ciel, laissant son amante la lune prendre sa place dans le ciel. La lumière du crépuscule baignait les tentes, leurs donnants une teinte foncer contrastant avec la pâleur des grandes étendues de sable les entourants. La jeune femme se glissât discrètement entre les carrioles de marchandises et les chevaux endormis. Une main froide se posât alors sur sa bouche, et on la tirât à l'intérieur d'une des habitations de toile. Elle fut violemment poussée au sol, son épaule entrant douloureusement en contact avec le sol. «Tu devrais faire plus attention, si un autres Guetteur t'attrape à rentrer à cette heure, tu passeras la nuit dehors!» la voix, bien que grave, laissais transparaître une trace de rire moqueur. Maïa levât les yeux vers celui qui l'avait pousser:
- T'as faillis me disloquer l'épaule, abrutis! grogna t'elle en frottant son membre blessé.
- Qu'elle manière ignoble de traiter celui qui t'est comme un frère! Mon coeur saigne tant la douleur est forte! lança le jeune homme imitant les manières précieuse du Ministre de la Sûreté envoyer par Paradis.
- Un frère n'envoi pas sa "soeur" au tapis parce qu'elle est en retard!
- Eh bien, ce genre de situation... douloureuse, n'arriverait pas si tu respectais le couvre-feu.
- Va mourir, Hayden! Grommela Maïa en directions du jeune homme.

Celui-ci lui offrit un sourire moqueur et sortir de la tente, laissant la jeune femme seule dans le noir. Elle lissat sa cape, et, écartant d'un grand geste le pan de tisssu servant de porte, sortie à son tour. Le soleil s'était coucher depuis un moments déja et le campements n'était plus éclairé que par la lumière des torches. Quelque enfants se faufilaient encore entre les tentes et chariots, leurs jeunes mère courant derrière eux en riants. La plupart devait avoir son âge et pourtant.., le cours des penser de Maïa s'arrêta brusquement, capter par la delicieuse odeur de viande émanant du centre du camps. La jeune femme manoeuvra entre les passants et panier entreposer a même le sol, suivant la douce effluve qui flottait doucement dans l'air. Elle s'arrêta finalement devant un feu à moitié éteint, décoré d'une grille sur laquelle reposait tranquillement un reste de viande griller. Son ventre gargouillant devant l'offrande, elle saisit délicatement la carcasse et y mordit à pleine dents. Le morceau, cuit à point, fondait dans sa bouche. La jeune femme rejeta la tête en arrière, se délectant de ce repas sur le pouce. Elle finit son morceau en passant sa langue sur ses lèvres. Le ventre plein, Maïa jetat un regard vers les étoiles décorant maintenant la voûte céleste. Heyden lui avait déjà dit que, autrefois, certaine personne croyait qu'en mourrant ils devenaient eux aussi des astres nocturnes. Elle se souvenait encore de la conversation comme si elle avait eu lieux hier.

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Hayden était assi juste à côté d'elle. La température avait baisser depuis longtemps et leurs épaules se touchait sous la couverture de laine rêche. Maïa observait le garçon avec admiration alors qu'il lui montrait différentes constelations, les étoiles se reflétant dans ses yeux encore plein d'innocence. À cette époque, ils était les seules enfants du camp et passaient tous leurs temps ensemble. Au loin, les lueurs des torches venant du campement était presque absente, s'inclinant devant la majesté du ciel étoilé. Aucun bruit ne leurs parvenaient, pas même les claquements métallique des sabres et pistolet des guetteurs, et ils se sentaient invinsible. Hayden lui montra alors toute la voûte de ses bras:«Avant, certaine personne pensait qu'ils deviendraient des étoiles après leurs mort...»

*~.~*~.oOo.~*~.~*

La jeune femme ferma les yeux, laissant le vents caressé son visage. Toutes les personnes auquelle elle avait parlé de cette théorie lui avait rient au visage. Lorsque l'on mourrait, on était morts, point, disait t'ils. Mais elle, elle voulait y croire, au étoiles. Croire que ses parents n'avaient pas tout simplement disparus, croire qu'ils la regardaient encore depuis le ciel nocturne. À nouveau, les larmes trouvèrent leurs voie à travers ses yeux mais cette fois, elle ignora son esprit entêté et les laissa couler. Elle fut de nostalgie pour une époque révolue, avant qu'elle ne fut prise en charge par Éliro, lorsque le chant de son père et le rire de sa mère rythmait ses journées. Une époque où elle n'avait pas à se cacher du monde pour s'assurer qu'elle puissent encore voir le soleil. Elle pleurait encore sur ces doux souvenirs lorsqu'elle atteignit sa tente. Cette fois, elle ne s'arrêterait pas, elle se débarrasserait de toutes cette douleurs et le lendemain, elle continuerais de faire comme si de rien n'était. Elle serait forte, se chamailerait avec Hayden, amuserait les gamins et tenterais de convaicre Éliro de la mettre de garde. Mais ce soir, elle allait pleurer pour ses parents, pleurer parce qu'elle avait peur, pleurer parce qu'elle était seul, pleurer pour elle, pleurer pour rien. Juste cette fois, elle allait tous laisser sortir. Lentement, Maïa glissat dans un sommeil léger.

*~.~*~.oOo.~*~.~*

Lorsqu'elle s'endormie, la lune commençais seulement à se lever et les adultes étaient occupés à parler de l'avancer des troupes de Paradis. Tous étaient tendu, effrayés par la possibilité que des soldat armés de pistolets brillant déparquent dans le petit campement. L'atmosphère pesante affectait même les enfants, qui étaient rester calme contrairement à leurs habitude.

Sa mére était venue la réveiller, son beau visage habituellement si joyeux défait par la peur. Elle la pressa hors de son lit et lui donna un sac remplie de vêtements, jetat sa cape sur ses épaules et lui remit une gourde. Maïa était encore toute endormie, mais elle suivit sa mére.

Elles avaient presque atteint les limites du camp quant l'esprit embrumé de Maïa recognut le bruit malsain des pistolets et les cris d'agonie qui fusaient dans son dos. Comme poussée par une force invisible, la petite fille se retournat lentement vers la source du vacarme, ses yeux bouffis par la fatigue s'écarquillant de terreur deavnt le spectacle macabres qu'offrait désormais le campement.

Les tentes, que les hommes tendait toujours avec soin, était presque toute reverser. La couleur mate du sable brillait maintenant d'un éclat écarlate. Des corps, étendut sur le sable, se vidait de leurs sang, le fantôme de leurs rires flottant au dessus de leurs visages figés à jamais.

Des soldats, en uniforme brillant couvert de fleur rouge, se tenait entre les membres du groupe. Leurs armes brillantes pointés vers sa mère et elle.

Des coups de feux furent tirés.

Deux corps touchèrent le sol dans une harmonie macabres.

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