The Games Are Starting - TOME 2 (brouillon)

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- Tout va bien, il a seulement eu un énorme coup de fatigue dû à la consommation d'alcool ou de drogue diverses. Nous n'avons déceler aucunes causes plus grave.

Un sourire s'installe sur mon visage, et mes larmes cessent de couler. Je n'ai qu'une envie, le voir. Je prend Brook dans mes bras une fois de plus, avant de me lever de ce siège en plastique bleu qui m'a fait énormément mal à l'arrière train. Je me poste devant le docteur en blouse blanche et aux cheveux bruns. Il dégage une odeur du gel hydroalcoolique et du javel.

- Je peux le voir ? 

- Chambre 34. Soutenez le, avec ses antécédents ça ne doit pas être facile. Il a de la chance d'avoir une petite amie telle que vous mademoiselle.

Je ne pris pas la peine de relever la fin de sa phrase. Tout ce que mon cerveau a enregistré ce sont ses problèmes, ses antécédents. Je hais Matt de ne jamais m'avoir parlé de ça. Je ne sais pas ce qu'il entend par là, mais ça n'évoque rien de bon. Malgré tout, ça devra attendre. Je suis bien trop heureuse qu'il n'ait rien. J'arpente pendant plusieurs minutes l'hôpital avant de trouver cette fameuse chambre 34. Je restai bloquée quelques secondes devant la porte. Qu'est-ce que je fais ici ? Après tout, Matt et moi c'est du passé. Je ne devrais pas être là. Il y a, malgré toutes ces années, encore tellement de chose que j'ignore à propos de lui. Je suis presque sûre que si je pousse cette porte, tout deviendra réel. Le voir dans cet état, m'inquiéter pour lui, la peur de le perdre, tout cela à fait remonter des choses encore inconnues à la surface. Cependant, je me dois d'être là pour lui, au moins en tant qu'amie. Je lui dois bien cela. Je pousse la porte de la chambre, et je tombe sur Matt, allongé dans un lit avec quelques perfusions aux niveau des bras, et un bandage autour de la tête, faisant se relever ses cheveux bruns. Je m'assied à côté de lui, sur le bord du lit tandis que Brook m'attend dans le couloir. Il ouvre légèrement les yeux et un sourire se dessine sur son visage. Je lui prend la main et son sourire s'agrandi. Une larme roule sur ma joue et il se relève légèrement pour l'essuyer.

- Pourquoi pleures-tu ?

- Je ne sais vraiment pas ce que j'aurais fait si tu n'étais plus là Lober. 

- Oui, mais je suis encore là Allister. Ça va aller.

Il me prend dans ses bras tandis que je ravale mes larmes. Je met fin à notre étreinte, le laissant se rasseoir. Il me fixe longuement dans les yeux, avant de me poser une question.