Chapitre 2

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Je fus réveillée en douceur par une merveilleuse odeur de miel et de chocolat chaud. Mon cerveau étant toujours sur off pour le moment je décide d'écouter mon estomac qui me dit sans hésiter d'aller boire ce chocolat chaud.

Je sors de mon lit ne prenant pas la peine de me changer et passe dans la salle de bain en short de sport large et gris et un grand t shirt qui appartenait à mon père.
Une fois devant le miroir je me rince lentement le visage. Il ne faut pas me précipiter le matin. Une fois mon visage propre j'attache maladroitement mes cheveux bruns bouclés et descends suivant l'odeur alléchante.

Une fois en bas devant l'encadrement de la cuisine je ne perçois plus aucune trace de mon petit déjeuner rêvé. Juste Stanley buvant son café concentré sur ses taches du jour.
Comment ai-je pus sentir du chocolat à la place du café ? Je déteste le café d'ailleurs !

Un long soupir sort malgré moi en me disant que je n'avais plus qu'à me préparer la fameuse tasse de chocolat au miel.
Stanley daigna enfin relever la tête vers moi en souriant :

- Alors cette première nuit en forêt Zoé ?

- Superbe.

Je n'en pensais pas un mot. Enfin un peu mais c'était avant que ma tasse ne soit pas réelle.

Alors que j'allais en direction du frigo une voix masculine provena de derrière moi avec une pointe d'agacement.

- Papa où sont mes clés de voiture s'il te plait ?

Je me retournais lentement bien que je crevais d'envie de voir la personne à qui appartenait cette voix.

- Ce sont tes clés ! Pas les miennes, rappela Stanley toujours plongé dans ses papiers.

- Tu ne te souviens même pas si tu as mis tes lunettes sur ton nez comment je pourrais savoir si tu n'as pas mis mes clés dans ta poche.

Je regardais discrètement, du moins j'essayais,  le jeune homme qui avait des cheveux blonds cassés. Une mâchoire bien dessinée, de fines lèvres et des yeux ... C'était forcément les siens. Il avait tellement grandi... c'était dur de se rappeler comment était il. Maintenant il paraissait moins accueillant qu'à douze ans. Il était probablement moins drôle qu'à seize ans. Et maintenant il avait dix-neuf ans. La période où il ne serait jamais aussi beau. Le grand Noé.

- Tu n'as même pas dis bonjour à Zoé ! s'écria Stanley d'un seul coup.

Noé jeta un regard indifférent sur moi.

- Salut. Bon tu me les passes ces clés ?

- Je ne sais pas où elles sont ! il se leva en disant cela agacé et un bruit tinta contre le sol.

Nos trois regards se dirigèrent vers la chose qui venait de tomber près des pieds de Stanley.

Les clés.

- Ce ne sont pas tes clés ? demanda Noé grinçant des dents.
- J'ignorais qu'elles étaient la ! se défendit son père. Mais maintenant qu'elles sont retrouvées tu vas pouvoir emmener Zoé visiter la ville !

Pardon ? Et mon avis ? Je sais bien qu'il ne compte pas beaucoup mais tout de même.

Quand j'allais protester une odeur parfumée de chocolat et de miel emplit de nouveau mes narines. J'abandonnais toute rébellion et cherchais de nouveau d'où cela provenait. Mon regard s'arrêta sur les mains de Noé. Il tenait une tasse remplit de chocolat chaud et de miel. C'était lui depuis le début. Depuis que je me suis levée ce matin.

- Qu'Est-ce que t'as miss brunette ? demanda Noé me jetant un regard en coin pas très agréable.

Je ne pris pas la peine de lui répondre et Stanley m'incita à aller me changer pour visiter la ville et ma nouvelle université. Je n'étais pas très emballée mais le regard de Noé qui disait avec une délicatesse insoutenable : Magne toi le derrière je vais pas rester ici toute la journée ! Me fis monter les escaliers à une vitesse fulgurante.

Perfect ZoéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant