Just a game

Automne -

II

Tony se retourna pour tenter de voir qui avait parlé. Mais il n'y avait personne. Rien autours de lui, mis à part l'arbre. Serait-ce lui qui aurait sorti ce "aie" sans s'en rendre compte? Non, la voix qu'il avait entendue était beaucoup plus enrouée que la sienne. Il s'assit au pied de l'arbre et se pris la tête entre les mains. Mais que lui arrivait-il ? Ou était-il et comment avait-il atterri ici ? Pour se défouler, Tony cria.
- Mais il ne faut pas te mettre dans cet état, tu n'as même pas encore commencé la partie !
Le jeune homme sursauta et se releva. La voix venait de derrière lui, il en était sur. Il se retourna, et vit la chose la plus étrange de toute sa vie. Derrière lui, se trouvait l'arbre. Et sur son trop, là où l'écorce était absente, se trouvait un visage. Féminin ou masculin, il n'aurait su dire, mais le visage lui souriait.
- Bah alors! Ne t'énerve pas! Tu vas voir, je suis sur que ça va bien se passer.
- euh....je...euh...mais...
Tony était incapable de formuler deux mots tellement il était surpris. Un arbre était en train de lui parler! Mais où était-il tombé? Était ce un rêve? Non, il sentait bien qu'il était éveillé et que tout était réel.
- ah oui pardon, je crois qu'il faut que je t'explique deux ou trois petites choses. Voyons, par où commencer....
Alors que l'arbre bougea une de ses branches pour se gratter ce qui pourrait s'apparenter à un menton, Tony recula, apeuré. Il commençait à se dire qu'il était devenu complètement fou. Il regarda autours de lui, tentant de s'accrocher à quelque chose, n'importe quoi. Mais rien que le fait de se trouver dans cette prairie, alors qu'il s'était endormi dans son appartement, lui paraissait complètement dingue. Tandis qu'il continuait à tergiverser, l'arbre le regarda à nouveau et lui donna un semblant d'explication.
- Bon, je sais que je devrait être un peu plus formel, mais je n'ai jamais aimé les chichi alors je t'explique ça à la cool, okay?
- euh, oui okay...
Un arbre qui parlait et qui voulait se la jouer cool...normal!
- bien, bref. Bienvenue à toi, cher Cooper, dans le monde de four seasons. Dans quelques instants, je te laisserai passer la porte et entrer en été.