Chaden « À cœur ouvert »

8.

Quelques temps plus tard j'arrive à la cité pendant tout le trajet j'avais parler avec Hamed pendant que Yamina jouait sur mon téléphone. Hamed c'est vraiment un mec bien, il va bientôt se fiancer à ce qu'il m'a dit et franchement je trouve ça bien. En plus il est poser, il travaille dans la plomberie.

Moi : Merci w'Allah c'est hyper sympas de ta part !

Hamed : T'inquiète c'est rien, c'est rien

Moi : Ma chérie tu dis merci à Hamed qu'il nous a raccompagner - dis-je en parlant à Yamina -

Yamina : merciiii

Hamed : De rien princesse ! Elle est trop mignonne, mach'Allah ta fille !

Moi : Merci c'est gentil

Je descend de la voiture et Yamina aussi un dernier au revoir puis on y va, on rentre chez nous. En bas des blocs ils restaient quelques personnes, j'ai vue Safya aussi qui était poser avec une amie à elle mais elle était loin de mon bloc et j'étais un peu fatiguée. De toute manière on doit se voir demain parce qu'elle doit me parler donc c'est tranquille. Je dis bonsoir à quelques teneurs de murs puis je monte chez moi.

[...]

Médine : C'est bien franchement bravo hein

Moi : Tu parles de quoi là ?

Médine : Mademoiselle elle fait genre qu'elle est énervée contre moi et le soir c'est un petit zemel qui te raccompagne au quartier, tu te fou de ma gueule toi en faite ? C'est ça ?

Moi : Déjà c'est pas un petit zemel comme tu dis, il l'a un prénom et après t'es marrant toi j'te rappèle que c'est toi le fautive dans l'histoire donc c'était peut-être toi qui était censé m'appeler ou m'envoyer un message, non ? T'as rien fais ! Tu t'est même pas inquiéter pour nous alors qu'il était tard alors arrête s'il te plaît

Médine : Vas-y défend le en plus de ça, va te remarier avec lui t'en que t'y est non ? Y a même pas eu d'histoire je sais même pas de quoi tu me parles. Mademoiselle est partit chialer comme une gamine alors qu'on a déjà parler de ça. Tu dis que je me suis pas inquiète mais t'as pas donner de nouvelles non plus donc sérieux m'énerve pas Chaden

Moi : Eh tu sais quoi ? T'as rien fais, ok ? C'est mieux que je dise plus rien reste dans ta khra* et revient plus me parler. Tu me dégoutes.

J'allais parte quand il me rattrape par le bras et me dit :

Médine : Évite de faire la folle w'Allah évite.

Moi : Sinon tu vas faire quoi ? Tu vas faire quoi ? Arrête un peu ton cinéma là, j'en ai marre sérieux j'en peux plus Médine !

Médine : En faite tu veux des gifles toi ? Guelek sinon tu vas faire quoi, t'as cru que j'étais ton camarade de classe ou quoi ? Hein ? Je te parle là !

Il me secoue pour que je répond mais je répond pas et le regardait droit dans les yeux ce qui accentuait sa colère, il avait un regard noir et tu pouvais voir ces veines ressortir mais je lâchais rien

Médine : T'es sûr tu veux pas répondre ?

Je lui répond pas alors il m'a lâché et m'a pousser parce que j'avais l'air de lui bloquer le passage et il m'a dit avant de partir de la maison :

Médine : Tu sais quoi je te touche pas uniquement parce que t'es la mère de mon enfant. Mais continue de jouer avec mes nerfs Chaden w'Allah continue mais je te le dis tu vas perdre. Petite bouffonne.

Il m'a lancé un dernier regard puis en est aller. J'étais là assise sur mon lit, encore choquée de cette scène, de ces derniers mots. Mon cœur il s'est serrer, j'étais vraiment triste de tout ce qu'il venait de se passer. Une larme, puis deux, puis trois et j'ai fondu en larmes. J'en pouvais plus, j'avais l'impression d'être rien à ces yeux. La façon dont il m'a parler en dirait j'étais de la merde surtout " Je te touche pas uniquement parce que t'es la mère de mon enfant " cette phrase elle m'a abattu, je vous jure que ça fait mal. Donc je suis juste la mère de son enfant ? Rien d'autre à ces yeux ? Sérieux j'ai pas les mots même pour le petite bouffonne à la fin, j'avais l'impression d'être une pute à ces yeux....