chap'4: Don't touch.

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Après avoir longuement discuté, avoir fait connaissance, avoir rit et joué dans l'herbe, nous avions reprit la route vers la ville voisine où Oli nous avait acheté un hot dog et une glace.

-"Je vais prendre trois kilos avec ça !

-Tais toi et mange.

-Chef oui chef !

- Tu veux goûter ?

-Pourquoi pas !"

Oli me tandis sa glace au redbull dans laquelle je posai mes lèvres avant qu'il ne me l'enfonce dans le nez.

-"Sykes ! Oh mon dieu j'en ai plein dans le nez !

-Attend tu veux que je lèche ?

-Non ! "

Il me tandis un mouchoir avec lequel je m'essuyai et bien décidée à me venger je simulai une crise et me mis à gémire.

-"Alex ça va ? Tu refais une crise ? Alex regarde moi."

Je me redressai et lui écrasa la glace en plein milieu de son visage.

-"Alors, elle est bonne ?

-T'es morte Alex, fais ta prière.

- Non non j'suis désolée Oli ! Me fais rien s'teuplé !

-Ok alors essuie sinon je te promet que je ne te ratterais pas.

-Mais j'ai plus de mouchoir, le miens est plein de glace."

Il me tandis un deuxième mouchoir que je lui arrachai des mains en riant et je lui essuyai le visage.

Après cela nous finissâmes nos glaces et fîmes demi tour pour rentrer dans notre ville.

Cette fois Oli prit garde de ne pas aller trop vite sur la route du retour et j'arrivai saine et sauve chez lui.

-"Voilà mon cercueil.

-Pourquoi cercueil ?

-C'est ici que je m'enterre tous les soirs, face à des fantômes qui me servent de parents.

-Très beau cercueil alors !"

Je réussi à décrocher un sourire d'Oli qui saisit ma main et me tira jusqu'à sa chambre qui se trouvait à l'étage.

Du classique sortait de la pièce voisine malgré la porte fermée.

-"C'est mon frère, Keith. C'est toujours comme ça, le pire c'est que lui a le droit d'écouter sa merde à fond mais moi j'ai pas le droit d'écouter de hard.

-Mais si t'es parents sont jamais là, en quoi ça les dérange ?

-En rien, c'est les voisins qui se plaignent. Ils ont toujours préféré Keith à moi.

-Pourquoi ?

-Parce qu'il ne traîne pas avec des drogués lui.

-Les garçons ne se droguent pas, si ?

-Nan ils fument juste un joint de temps en temps.

-D'accord.

-Vas y, entre. Fais pas attention au bordel. "

J'avançai timidement dans la pièce en bordel. On ne pouvait pas poser un pied devant l'autre sans marcher sur un vêtement ou un cahier de cours ce qui me fit légèrement rire.

Oli s'assit sur son lit et ouvrit le tiroir de sa table de chevet pour en ressortir une dizaine de seringues.

Comment il fait pour ne pas se faire avoir avec tout ça dans son chevet ?

Rock MeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant