Chapitre #2

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Cela faisait maintenant plusieurs heures qu'ils chevauchaient. La vie de Véronica avait été un véritable cauchemar depuis la mort de sa mère alors maintenant elle redoutait qu'elle ne devienne un véritable enfer. Elle aurait tant aimée être dans une famille aisée, qui l'aimerait et qui s'occuperait d'elle et non l'inverse. Elle aimait sa famille mais être leur bonniche n'est pas se qu'elle aurait aimée. La voilà maintenant réduit à faire le ménage, la cuisine etc, des autres. Comment en était elle arrivée là? Elle n'avait que 14 ans mais elle avait l'impression d'en avoir trente quatre. Tout ce qu'elle faisait, les femmes de 30 ans le savaient aussi. Elle était, d'ailleurs, persuadée d'en savoir plus qu'elles. Oui Véronica sait faire le ménage mais elle est également très intelligente. Chez elle, elle avait quelques livres qui lui servaient pour étudier, elle adorait étudier. Mais maintenant, Dieu sait quand elle pourrait recommencée...

A cause de son monologue intérieur, Véronica n'avait pas remarquée qu'ils arrivaient à l'entré de la ville. Elle y était venue une ou deux fois, pas plus. Elle en avait qu'un vague souvenir.

La ville lui paraissait plus grande que dans son souvenir. Les maisons étaient côtes à côtes, différents marchands étaient installés et vendaient leurs produits, il y avait un beffrois tellement haut qu'on dirait qu'il touchait le ciel, une écurie et tant de choses encore. Il faisait beau aujourd'hui, tout les villageois étaient de sortit et les commercent étaient tous ouvert. Une odeur de pain chaud lui arrivait au nez, son ventre c'était mit immédiatement à gargouiller. Elle constata qu'elle n'avait rien avalée le matin. Espérons qu'on lui donne à manger...

Elle regardait de part et d'autre de la ville et ils arrivèrent en vu d'une ville en hauteur où il y avait différentes villas, manoirs et au milieu trônait le château du roi. Les maisons étaient sublimes et espacées. Ils avançaient dans les rues en zigzag de la ville, sur leur passage les habitants les laissaient passé en se collant contre les murs. Ils la regardaient bizarrement comme si elle était une étrangère, oui c'est ça, elle était une intrue.

Elle avait tout apprie de la hiérarchie du pays. Elle savait tout se qu'il y avait à savoir sur les rois, les nobles, les comtes, etc. Elle savait également faire les révérences. Dans son village de cent habitants à peine, elle apprenait des choses à des enfants, notamment à lire, à écrire et a compter. C'était la seule chose qu'elle aimait faire mais tout cela était terminé maintenant. Sa vie allait littéralement changer.

Elle venait de ce rendre compte qu'il n'avançait plus. Ils s'étaient arrêtés devant un immense manoir. Magnifique. Le portail et les grilles étaient en fer forgé, le manoir, lui, était en pierre beige, décoré de beaucoup de fenêtres et celui-ci était entouré de plusieurs jardins. La maison que tout le monde rêve d'avoir. Un garde la fit descendre et la poussa en direction de l'entré. Elle osait à peine avancer de peur de tacher le sol en marbre propre. A la porte un valet attendait, il ouvrit la porte pour les laissés entrer. Il les suivit dans le hall. L'intérieur était encore plus beau que l'extérieur. Le sol était en marbre, les murs beige ornée de tableaux, de tapisseries et d'innombrables portes qui menaient dans tout les coins de la maison. Elle levait les yeux, au dessus d'elle se trouvait un lustre incrusté de centaines de diamants, il était suspendu au plafond, qui sur, celui-ci on avait peint un magnifique ciel bleu et des nuages. En face d'elle, il y avait de gigantesque escaliers, qui devait aller aux appartements du Comte et de la Comtesse. Elle était plongé dans ses pensées et le capitaine la ramena à la réalité.

-Allez chercher monsieur le comte et madame la comtesse. Dit le capitaine.

-Bien, monsieur. Répondit le valet en s'inclinant.

Ils attendirent quelques minutes et un homme assez grand au cheveux poivrés, descendit les escaliers, suivit d'une dame au cheveux auburn à la peau blanche, vêtu d'une robe verte en mousseline. Très jolie. A leur arrivé, tout les gardes firent une révérence, elle fit de-même.

L'Esclave et le Pirate sur l'azurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant