Chapitre 2 ; McDonald.

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Point de vue Avril:
 
 

        J'attendis un bon quart d'heure après le départ de Justin avant de sortir à mon tour par précaution. Il avait laissé près du lavabo une feuille avec inscrit dessus l'adresse de son hôtel et mon stylo à plume. Il est 17h. Je dois partir. A mon arrivée à la maison. Je me dirige automatiquement vers le frigo à la recherche de tout et n'importe quoi.

Moi: "Hum viens ici toi." dis-je à la part de tarte qu'il restait.
Maman: "Non chérie pense à ton régime."
Moi: "Non c'est bon j'ai abandonné y'a 2 semaines." dis-je la bouche pleine.
Maman: "C'est pas plutôt tu as commencé y'a 2 semaines ?"dit-elle en versant de l'eau dans un verre.
Moi: "Oui aussi." dis-je en versant du coca dans mon verre.
Maman: "Avril !" râla t-elle.
Moi: "Mais quoi ? J'ai essayé !"
Maman: "Hum 2 heures !" dit-elle en échangeant mon verre de coca contre son verre d'eau.
Moi: "Hey !" m'exclamais-je en m'apercevant de son échange.
Maman: "Je ne te comprends pas ! Tu dis toujours que tu en as marre de ton corps .. Qu'il t'empêche de vivre ! Mais tu ne fais rien pour le changer !" dit-elle en me tendant un fruit et en me piquant ma tarte.
Moi: "C'est bon je commence demain promis." dis-je en essayant de lui reprendre la tarte.
Maman: "Tu dis toujours ça ! Et demain c'est encore le même mélodrame."
Moi: "Pff !" soufflais-je en m'emparant d'une pomme.
Maman: "Ah ! Et demain nous allons dîner avec le nouveau mari de tante Hélène."
Moi: "Quoi encore un autre? Ça lui suffit pas de toucher l'argent des 4 divorces?"
Maman: "Avril !" s'exclama t-elle.
Moi: "Et j'imagine que c'est un restaurant hors de prix où elle nous amène histoire de bien en mettre plein la vue avec son mari qui doit certainement être encore un millionnaire."
 
 
  

                                                                               Le lendemain matin.   
 
 
La bouche pâteuse je me réveillais. Je pris une douche, essaya d'arranger mes cheveux et descendis.


Moi: " Maman !" criai je en descendant les escaliers.

Ma mère était partis au travail. Sur la table basse du salon était posé un verre de lait et une banane accompagnés d'un mot:


"Bon appétit !
Ta maman qui t'aime."

Moi:
"Et puis quoi encore !" ricanais-je en me dirigeant vers le frigo.

Il était VIDE. Il y avait un autre mot à l'intérieur.


"Avril Marie Rose Mackensie retourne immédiatement au salon !"


Moi: "Oh ! Elle a osé !" grognais-je en claquant la porte du frigo.

 

                                                                      Restaurant Montesquieu : 2oh3o. 
 
Nous étions à table avec ma mère, sa sœur et sa nouvelle victime (son mari). Je ne m'étais pas trompée sur le déroulement de la soirée. Tante Hélène toujours fidèle à elle même nous a invité dans un endroit où la salade en entrée coûtait le prix de mon appareil dentaire, mais cette fois, tante Hélène avait oubliée de mentionner que son nouveau mari avait l'âge d'être son grand-père.


Moi: "Tu crois qu'il est vivant ?" chuchotais-je à ma mère en fixant le pauvre vieux qui avait du mal à tenir sa fourchette sans trembler.

Avant qu'arrive le dessert, je m'éclipsais aux toilettes. C'était mon refuge en toute circonstances. Je me mis à écrire l'histoire des lettres de la soirée. 


Tabasser 
A mort cette 
Nauséabonde 
Tricheuse 
Ecoeurante serait mon rêve.
 
Hélas juste 
Effleurer cette 
Lame de rasoir vivante 
Est 
Nuisible pour les 
Etres humains.

Trop grosse pour lui // J.BOù les histoires vivent. Découvrez maintenant