Dear Twins

Chapter 2

J'émergeais de mon assoupissement, toujours prise entre des hoquets et des spasmes réguliers qui secouaient mes épaules, je tentais de refouler les larmes, en vain. Elles dévalaient sur mes joues montrant la douleur enfouies au plus profond de moi que je tentais de cacher au monde extérieur. J'apercevais a travers ma fenêtre le soleil commencer sa course effrénée de l'autre côté de la terre. Je me leva, pris ma veste et essuya les traînés d'eau salé qui avait creusé des sillons sur mon visage fatiguée. Je sortis de ma chambre, déboula les escaliers, je vus ma mère dans la cuisine qui s'affairait à cuisiner. L'odeur qui émanait de la pièce me mis l'eau à la bouche pourtant je continuais de me diriger vers la porte, je poussa les 2 battants, sauta les 4 marches du perron et rejoignis ma moto.

-Où vas tu ?

Je me retourna et aperçu un des amis d'Harry dont je ne connaissais pas le prénom, il avait les cheveux courts, il semblait profiter de la fin de la journée, appuyé contre la balustrade.

-Ça te regarde !? Mon ton était sec, je lui avais à peine jetée un regard que j'étais déjà sur le siège de la moto, prête à partir.

-Au fait, moi c'est Liam.

Je ris. Pourquoi tenaient-ils tant a être polis ? Harry leur avait t-il déjà parler de moi ?

-Enchantée ... Liam. Je lui adressa un dernier regard, un sourire espiègle au coin des lèvres.

Je décida de prendre la route principale pour gagner une station service. J'y acheta de quoi manger et remis de l'essence. Je repris la route cette fois ci à travers la forêt, je ressentais alors ce moment de bien être qu'elle me procurait, tel un monde à part, je m'évadais de mes problèmes bien qu'ils ne soient jamais loin. Je remonta le flanc est de la montagne recouverte de pins, les feuilles tombaient, le paysage triste et maussade me rappelai dans quel état j'étais. Je rejoignis vite mon endroit habituel, sous le grand saule.

J'étais arrivée à tant le soleil n'avait pas disparus de l'autre côté. Je joignis mes mains derrière la tête, ferma les yeux et expira. Tout ce que je pouvais faire en ce moment était respirer, sentir ce parfum boisé que libérait les pins, sentir l'arrière goût humide de l'air qui se déposait sur chaque parcelle du paysage et de mon corps , sentir mon souffle chaud se mêler au brises froides du début de cette saison hivernale. Me sentir libre et légère, libéré de cette peine que je porte, de cette ambiance électrique qui et désormais présente dans la maison. J'ouvrais les yeux. Le soleil avait disparut, il avait laissé place à une multitude d'étoiles dispersés sur un fond d'un bleu sombre. Le chant des merles avaient disparu, un hibou avait pris le relai.

Cette sensation de liberté ne me lassera jamais.

-À demain. Je remis le contact et répartis.

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J'enleva ma veste et la déposa sur une chaise dans l'entrée. J'entra dans la cuisine et jetait la nourriture que je n'avais pas consommée. J'ouvrais le frigo, cherchant quelque chose à grignoter de plus "comestible"...

-Tu étais encore sortis ? Ma mère se tenait dans l'entrée de la cuisine.

-À ce que je sache, il y'a quelques jours ça ne te dérangeais pas. Je m'étais appuyé sur le frigidaire, fixant ma mère.

-Arrête Shanae, je m'en suis toujours soucié, et tu le sais très bien ! Elle semblait désespérer, fatiguer de sa fille. Je l'a décevais quoi que je fasse mais elle ne l'avouera jamais, préférant se voiler la fasse plutôt que d'être honnête envers moi.