Xtremes

Chapitre 2

                     Ce gouvernement croit qu'il peut séparer hommes et femmes uniquement par des murs. Il ne saura jamais que son système est déjà détruit. Comment séparer les deux éléments de la vie ? Comment séparer les deux pieces qui créeront le futur du monde ? Sûrement pas avec une simple épaisseur de glace d'un côté et de terre de feu de l'autre Il y aura toujours une femme et un homme pour braver les éléments dans l 'espoir de connaître enfin l'amour dont ils avaient tant révé ou dans celui de retrouver celui déchiré par l'insessibilité du gouvernement.

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                   Quelle idiotie de séparer ceux qui sont fait pour vivre ensemble. Croyaient-ils réellement que personne n'essaierait de créer une brèche dans leur prison ? Et ils se disent politiciens ? J'ai beau être jeune  je ne suis pas aussi crédule. Leurs idéaux sont ridicules.

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               Le son du cor retentit, signal du rassemblement matinal -s'il on pouvait distinguer matin et soirée dans une telle chaleur- et de la distribution quotidienne des ordres. J'abaissai mes mains en feu, et observai le pan de mur que je grattai. Je n'en étais pas arriver à un trou béant, ni même a un creux profond; mais il était assez large pour y glisser la longueur d'un bras. Avec lassitude, je me levai et allai rejoindre l'attroupement, mes pensées toujours tournées vers la forteresse, et l'univers totalement opposé caché derrière.

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                  Je me glissait discrètement a l'extérieur de la tente, pioche en main, prenant garde à ne pas glisser. Habitude et quotidien aidant, je connaissais la surface blanche et ses pièges aussi bien que le campement, et j'évitais les gardes et les endroits où la glace se craquelait avec habileté. Je me faufilai jusqu'au mur, et m'accroupi à l' endroit que je grattai depuis maintenant plusieurs mois, caché derrière le drapé d'une autre tente. Le trou s'était agrandi, mais la glace devenait de plus en plus résistante, et la forteresse semblait sans fin. Je guettai le grattement familier venant de l'autre côté; pendant quelques secondes je ne perçus rien, puis un petit bruit sourd et lointain me parvint, qui ne dura que quelques secondes. Puis  plus rien. Il ne m'en fallut pas plus ;je pris ma pioche et me mis a l'œuvre, le plus silencieusement possible.