| VI - 2 |

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Précédemment dans 1526...

Mon fiancé "officiel" avança d'un pas décidé vers moi avant d'être arrêté par Liam qui posa sa main sur son torse pour le stopper.

    _ Je ne ferrais pas ça si j'étais toi. dit ce dernier sans aucune émotion visible.

Zayn tourna seulement sa tête vers le prince et quelque chose se passa sur ses yeux. Comme les yeux de Liam étaient rouges, ceux de Zayn étaient... jaunes ?
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Je restais bloquée sur cette couleur et ce regard menaçant que Zayn lançait au Prince.

    _ Peut-être, mais tu n'es pas moi. dit soudain le basané en reprenant son regard habituel et en poussant Liam pour s'avancer doucement vers moi.

Je regardai Liam, qui semblait bouillir de rage mais qui ne bougeait pas. Peut-être pense-t-il que Zayn est plus puissant que lui ? Je ne sais point. Je ne me rappelle même plus ce que la couleur jaune est sensée signifier !

Zayn se posta à un mètre de moi, totalement stoïque, comme je l'étais. Mes yeux formaient des billes et ma bouche était entrouverte de stupéfaction. Je n'arrivais pas encore à réaliser que je pourrais le serrer dans mes bras ou l'embrasser. J'ai l'impression que cela fait des mois que je suis ici, et que je ne pourrais sans doute pas le revoir avant très longtemps.

Soudain, comme si nous étions un seul esprit, nous nous jetâmes dans les bras l'un de l'autre. Moi, pleurant silencieusement et lui, caressant mes cheveux pour m'apaiser.

Il se décala en prenant mon visage entre ses mains, comme pour voir si j'étais réellement réelle. Je souriais à pleines dents, tellement heureuse de le voir. C'est comme si le temps s'était arrêté et qu'il n'y avait que nous deux, rien d'autre autour. Je le vis s'approcher pour sceller nos lèvres mais soudain, la réalité me frappa. Je baissai la tête pour lui faire comprendre mon opposition.

    _ Pas ici Zayn, s'il te plaît. murmurais-je en perdant mon sourire et en évitant le regard lourd de Liam.

    _ Pourquoi donc ? soupira-t-il avec un regard d'incompréhension.

    _ Parce que. soufflais-je embarrassée. Tu ferrais aussi mieux de prendre congé, tu risques énormément en désobéissant au Prince.

    _ Peu m'importe, puisse que je te vois. sourit-il et je ne pus m'empêcher de faire de même.

    _ Je viendrais demain au marché. souriais-je et il rit légèrement. Ça doit être les nerfs, je suis pareille.

    _ Ah oui, c'est super. Je vais prévenir Ophélie.

    _ Comment va-t-elle ? demandais-je précipitamment.

    _ Physiquement, bien, mais à l'intérieur, ton petit canard a les ailes brisées. Elle mange à peine de tout ce que leurs apportent les messagers du roi, elle ne joue plus avec Paul ni avec moi et elle maigrit beaucoup. Tu t'imagines, ça ne fait qu'une semaine que tu es partie ! s'exclama-t-il légèrement plus fort.

    _ S'il te plaît, garde la en forme. soupirais-je faiblement tandis qu'il essuyait une larme sur ma joue. Je m'en voudrais toute ma vie si elle allait mal à cause de moi.

1526Où les histoires vivent. Découvrez maintenant