Chapitre 9

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Je n'avais plus la force de répondre..je me laissai tomber sur le lit, mes paupière devinrent lourdes et je m'endormis aussitôt.

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Quand je me réveillai il était déjà midi, pas la peine de consulter ma montre mon ventre me le faisait comprendre. Je décidai donc de partir à la cuisine.

Elle était vraiment spacieuse, illuminée, propre, bien rangée, ça sentait bon la rose, bien décorée pas trop ni moins, juste comme il faut. Elle était grande, elle devait quasiment faire mon salon ! Je pris deux tranches de pain de mie, du beurre, du jambon et du Ice Tea, ma boisson préférée.

Je m'étalai comme une vieille baleine échouée sur le canapé en cuir du salon, j'allumai la télévision, mais rien de vraiment intéréssant. Toujours la même choses, ils ne faisaient que de parler de la politique, de l'argent, des stars, mais où sont les pays en manque de tout ? les gens qui ont besoin de nous ? la pollution englobant d'années en années notre planète ?
Simple, dans leurs trous de balle ! Ils sont foutent de tout ! Si ma mère avait été là..elle aurait agit, comme elle l'a fait. Je reçu soudainement un appel, d'un numéro privé.

_Oui, allô bonjour ? Dis-je en fronçant les sourcils.

_Mademoiselle Maxwell, est-ce vous ? Demanda une voix féminine.

_Euh, oui. Pourquoi ?

_Bonjour à vous, je vous appelle pur vous informez que votre mère est arrivée en Floride il y a moins de vingt-quatre heures. Nous vous joignons car elle voulait vous prévenir en première. Je contacterai votre père plus tard pour lui donner plus de renseignements. Répondit-elle d'une voix claire et nette.

Je n'y croyais pas, maman était de retour, elle était là. Des larmes de joie me montèrent aux yeux, un sourire radieux s'empara de mes lèvres.

_Oh oui ! Dans quel hôpital est-elle ? Comment est-ce qu'elle va ? M'emportai-je.

J'entendis la femme lâcher un léger rire au bout du fil.

_Ne vous inquiétez pas mademoiselle, venez à Florida Hospital, nous vous donnerons toutes les informations nécessaires, bien que vous n'ayez pas atteint la majorité, je ne pourrais en dire plus qu'à un adulte.

Oui mais le problème c'est que je ne connais personne ayant plus de dix huit ans..

_N'appelez pas mon père ni mon frère, je les mettrai au courant moi-même. Merci beaucoup madame passez une excellente après-midi. Aurevoir. Je raccrochai.

Comment allai-je annoncer ça à ma famille ? Voilà plus de vingt-quatre heures que je ne les ai pas vu, et personne s'en inquiète. Je voulais envoyer un message à mon frère mais je fus pris de cours pas lui-même.

Maëva tu ne sais pas dans quel pétrin tu t'es mise en faisant ça ! Je ne t'avais pas dit de prévenir les flics ne préviens plus personne ! Tu pourrais être repérée.

Je fus choquée de son message, j'ai voulu les aider du mieux que j'ai pu et voila comment ça tourne..super..ca m'apprendra à vouloir donner un coup de main.

Bah excuse moi si je ne suis au courant de rien ! Tout simplement parce que un imbécile d'individu m'a caché des choses ! Ou devrais-je dire toute ma famille ! J'ai simplement voulu vous aider ! Parce que sache que moi d'où je suis je ne peux rien faire ! Je ne peux pas rester les bras croisés en sachant que mes proches sont en danger ! Tu comprends ?! J'arrive pas à le croire ! Je donne un coup de main et voilà comment je suis récompensée ! Éh oui, j'ai le droit d'être en colère moi aussi !

Derrière un Pseudonyme.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant