CHAPITRE VI

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-Alors!! Je veux tout savoir
-J'ai été invitée à un bal de charité. Et je n'ai pas de tenue appropriée

-UN BAL!!! Par qui??
-Cameron Stanford...
-LE Cameron Stanford. L'un des hommes les plus riches et les plus sexy du monde! Bah dites-donc tu as décroché le gros lot

-N'importe quoi!!
-Comment est ce que c'est arrivé?

Je lui explique en gros ma rencontre et mon dîner avec Cameron. Elle a les yeux brillants comme une enfant devant le sapin un matin de Noël.
Je continue de chercher la robe que je vais mettre ce soir pendant qu'Elena continue de s'extasier devant cette histoire comme si c'était un compte de fée. Elle a toujours été comme ça depuis qu'on est toutes petites, à s'enthousiasmer pour tout et n'importe quoi!

Soudain je la vois, je crois que j'ai trouvé la robe que je vais mettre ce soir.
Après un rapide tour à la maison pour prendre un douche nous passons toute le reste de la journée au salon de beauté: massage - pédicure - manucure - coiffure - maquillage. Rien n'y échappe!

A la fin de cette journée je me sens fraîche et détendue jusqu'au bout des ongles. J'ai été chouchoutée et dorlotée toute la matinée sans oublier Elena qui n'a pas arrêté de me faire rire c'était vraiment ce qu'il me fallait.
Une fois rentrée j'enfile ma robe en prenant bien soin de de ne pas détruire ma coiffure et je mets mes chaussures. Au moment ou je mets la main sur ma pochette j'entends la sonnette de la porte. Sûrement le chauffeur de Cameron.

-Bonsoir Giuseppe.
-Mlle Jennings. Êtes-vous prête?
-Oui nous pouvons y aller...

Nous arrivons à la limousine et Giuseppe m'ouvre la portière avant de rejoindre sa place au volant.
Après un quart d'heure de route nous arrivons au lieu de réception et je doit dire que c'est vraiment magnifique on se croirait vraiment dans un gala bourgeois du siècle passé.

Dès que j'entre je sens sa présence avant même que nos regards ne se croisent. Il m'observe un instant avec de... l'admiration?
Il sort de sa léthargie me sourit et avance vers moi.

-Kennedy vous êtes la femme la plus belle que je n'ai jamais vu.

-N'exagérons rien Cameron. Et vous êtes également très élégant

-Venez j'ai certaines personnes à vous présenter

Il me prend par le bras et m'entraîne dans cette marée humaine. Nous nous arrêtons souvent - bien trop souvent - pour saluer des personnalités artistes, hommes d'affaires, politiciens. J'aurais dû prévoir ce qui allait se produire.

-Cameron Stanford!
-Scenateur Sewler comment allez-vous ?

"Merde! Tout mais pas ça"

-Très bien. Et votre père?
-Toujours aussi casse coup.

Ils se mettent à rire tous les deux de ce petit commentaire et moi je prie le ciel de me faire disparaître

-Scenateur je voudrais vous présenter quelqu'un.

"Non non non! S'il vous plaît mon Dieu pas ça"

-Chéri Dexter que fais-tu?

"Ça ne pourrait pas être pire"

-Cameron voudrais me présenter son amie.
-Je doute fort que des présentations soit nécessaire Dexter.

-Samantha... comment vas-tu?
-Épargnons nous ce cinéma
-Samantha je t'interdis..
-Tu n'as aucun droit de me dicter ma conduite

-Bien sûr que si... Je suis ta mère!!

S'écrie Christelle attirant l'attention de quelques personnes au tour de nous quant à Cameron il semble complètement largué.

-Ma mère? C'est une blague? Tu as perdue là tête? Tu n'es pas ma mère tu es juste ma génitrice et je ne te dois absolument rien !!
Maintenant excusez moi

Je les laisse en plan et me faufile à travers la foule pour essayer de rejoindre la sortie quand je sens quelqu'un me tirer par le coude.

-Le quadrille va bientôt commencer, venez.
-Cameron je n'ai pas...
-Ce n'est pas une proposition.

Il m'entraîne sur la piste de danse et nous nous installons parmis les autres couples déjà présent. La musique commence et nous exécutons les premiers pas du quadrille.

-Vous me devez des explications Kennedy. Que vient-il de se passer?

-Ce n'est pas assez clair? Je viens d'avoir une altercation verbale avec ma génitrice et son époux

-Pourquoi ne m'avez-vous pas dit qu'ils étaient vos parents? Ce n'est pas une honte qu'ils vous aient financièrement aidé. Ça ne change rien à ce que vous avez accompli.

-De quoi parlez-vous?! Ce ne sont pas mes parents. Je suis la bâtarde de Christelle et je n'ai jamais reçu le moindre dollars.

-Je ne cherchais pas à vous offenser Kennedy
-J'ai besoin d'être... seule

Je me détache de lui et prends les escaliers qui mène à l'étage. Je me dépêche, je sais qu'il me suit. Je ne veux pas craquer devant lui. Pas de larmes, pas ici.

-Kennedy! Ne faites pas l'enfant!

J'ai à peine le temps de dire ouf que je me retrouve coincée entre Cameron et le mûr

-Cameron lâchez moi!
-Non

En quelques secondes ses lèvres sont sur les miennes. Je ne sais comment mais c'est encore plus merveilleux que la première fois... Peut-être parce qu'il en a pris l'initiative. Une chose est sûre je n'ai aucune envie que ça s'arrête. Pourtant nous sommes bien obligés de nous séparer pour reprendre nos souffles

-venez Kennedy
-okay

"A cet instant je n'avais pas réalisé que le mal était déjà fait et pourtant je serais allé n'importe où du moment que je pouvais être avec lui et dès lors j'étais perdue"

NEED YOUOù les histoires vivent. Découvrez maintenant