Professor Jauregui. ( Camren FanFiction )

Chapitre 35

Me voilà repartie pour une semaine de cours, ce qui m'était l'enfer en ce moment, étant donné que Lauren ne pratiquait aucun cours de littérature depuis la fameuse nouvelle. Cela faisait bientôt deux semaines qu'on étaient au courant de ce secret qui m'avait, tout de même, briser de l'intérieur, au fait qu'elle me laisse toute seule, que je ne sois plus rien pour elle, le fait qu'elle ne daigne répondre à l'un de mes messages ou message vocal, j'aurai voulu juste un signe de vie, mais rien, le néant total. J'espérais au fond de moi qu'elle remettrait les pieds au lycée aujourd'hui, je l'avais en première heure et il fallait absolument que je la vois, que je lui parle. Rien de plus, juste ça.

C'est une fois préparer assez rapidement, n'ayant pas cherché à me faire belle pour la journée, je n'en avais strictement rien à faire, c'était le cadet de mes soucis à ce moment-là. Prenant ma veste, mon sac ainsi que mon téléphone portable que je rangeais simplement dans la poche de mon jean, je descendais les escaliers pour aller mettre mes chaussures. Depuis le jour de la révélation, tous les matins je reprenais le métro, avec chance, je n'étais pas seule, Becky m'avait demandé de l'attendre à notre arrêt avant de partir au lycée, afin de faire le trajet ensemble tranquillement. Le lendemain, lorsque j'avais appris la nouvelle, j'avais essayé d'attendre Lauren, mais tout bonnement, cela n'avait servi à rien, mais j'avais recommencé jusqu'en fin de semaine mais rien, alors j'avais arrêtée d'aller à l'arrêt de bus, elle n'y viendrait plus. 

Passant mon pass avant de descendre les escaliers, j'arrivais finalement sur le quai, marchant le long de celui-ci afin de me poser au même endroit que d'habitude, là où j'attendais Becky et c'était en même temps l'endroit, ou lorsqu'on descendait du métro une fois arriver à celui du lycée, la sortie était directement présente. Je me posais sur l'un des sièges, croisant mes bras tout comme mes jambes, laissant mon pied bouger dans un petit rythme que j'avais en tête tout en faisant passé le temps. C'était long, elle m'était toujours du temps avant de venir, je ne savais pas ce qui la retenait autant, sûrement son lit, comme la plus part des personnes. 

Passant l'une de mes mains dans mes cheveux, je me redressais légèrement, regardant finalement le troisième métro qui venait de s'arrêter devant moi avant de voir, assise sur l'un des sièges, Normani. C'était l'une des choses les plus bonnes qui me soit arrivé. Parler avec Normani. Instantanément, je me redressais et marchais directement vers le wagon afin de prendre place dedans avant que les portes ne se referment. Je me posai face à la brune, la regardant longuement attendant qu'elle lève le regard vers moi. Un sourire se posa sur ses lèvres, finissant par venir me faire la bise. 

" Camila, ça fait un petit moment.. " Débuta-t-elle la conversation. " Tu vas comment ? " 

" Un bon petit moment oui .. " Confirmais-je en hochant la tête. " Je pourrais aller mieux.. " Lui fis-je savoir. " Comment va Lauren ? " Demandais-je donc. 

" Elle va .. Elle essaie d'aller bien, tout ceci la énormément affecté Camila.. " Annonça-t-elle. 

" Tout comme moi, pourquoi elle m'a repoussé au lieu de s'entraider toutes les deux a surmonté cela ? " Questionnais-je en cherchant des réponses.  

" Non, tu n'y est pas du tout Mila ! " Rétorqua-t-elle. " C'est loin d'être à cause de toi ou par rapport à votre relation, elle t'aime, ça la met mal d'être loin de toi, elle a écouté tout tes messages vocaux, tes messages elle les a lu, elle a mal de te faire ça, crois-moi, je connais ma meilleure amie, elle en pleure tous les soirs, elle vient de rencontrer la personne qu'elle voulait depuis toujours et juste à ce moment-là, elle apprendre que ses parents lui on mentit pendant vingt-quatre ans de sa vie. Ce n'est pas contre toi, elle n'a pas supporté le fait que ses parents lui est mentit toutes ces années et qu'au moment de la révélation, il fallait que ça tombe sur toi, que tu sois sa demi-sœur. " Confia-t-elle finalement.