Dans son monde

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Elle courrait a travers les routes, esquivais les arbres, et courrait si vite qu'elle ne sentais même plus l'herbe sous ses pieds. On avais beau l'appeler, elle ne se retournais jamais. On pouvais toujours essayer de la rattraper, dans ses moments la, elle était insaisissable. On la voyait courir a toute allure, parfois riant aux éclats, parfois pleurant toutes les larmes de son corps. Personne ne savais ou elle allait. 
Puis elle s'arrêtais précipitamment, attrapais sa robe, et se jetais dans un trou. C'étais toujours le même. Un petit trou, caché au creux d'un arbre. Elle se jetais dedans, et disparaissait. 

Puis, elle arrivai dans un autre monde, heureuse. Elle n'étais plus seule, et n'avais plus froid. Elle avais une épaule pour pleurer, des personnes avec qui rigoler, et même du thé chaud, lors des moments difficiles. C'étais ce qu'elle avais de plus précieux, ce monde. C'étais son monde a elle. Elle y étais mieux que nulle part ailleurs et personne ne pouvais lui enlever ça. On pouvais l'agresser, l'insulter, la maltraiter des pires façons, jamais personne n'aurait pu lui enlever son monde qui lui étais si précieux. 
Dans ce monde la, tout lui étais facile, tout le monde lui souriait et elle étais heureuse. Et elle y passait les plus belles heures de sa vie. 

Mais il fallait toujours qu'elle reparte, et elle promettais a chaque fois de revenir. Après avoir pleuré et séché ses larmes, elle remontais a nouveau et revenais a la réalité. C'étais le moment qu'elle détestais le plus, retourner a la réalité. C'était le plus triste et le plus douloureux des choix qu'elle devais faire. 

Et lorsque elle remontais, elle époussetais tristement sa robe, puis retournais calmement chez elle, sans rien laisser paraître. Elle su jurais de revenir très vite, afin de résister a l'envie de se jeter a nouveau dans le trou. 


Voila ce qu'Alice faisais quand le monde lui étais trop insupportable. 

Dans mon monde (textes)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant