Salut à vous ! Voilà le troisième chapitre. Bonne lecture !
------------------------------------------------------------------------
Maître Panda sortit de la chambre. Le Geek, lui, décida de rester dans l'encadrement de la porte, M. Nounours dans les bras.
Mathieu et Antoine avaient rejoint le couloir des chambres, qui se trouvait juste à côté du salon. Richard n'était pas avec eux.
« C'était quoi, ça ?, chuchota le chevelu à son camarade.
- J'en sais rien. Patron ? » répondit le schizophrène, disant le dernier mot à voix haute.
Le Panda regarda son créateur, puis la porte du Hippie, puis recommence. Il essayait de faire deviner ce qu'il pensait aux deux autres, sans avoir à parler.
« (Si ce criminel est vraiment derrière, il faudrait mieux être prudent.) » pensa-t-il.
Mais, lorsque la porte s'ouvrit, seul Wifi en sortit. L'ursidé attrapa le chaton, puis regarda Mathieu d'un air interrogateur.
« Quoi ? Ton chat s'amuse avec des pistolets ? Tu m'as caché des choses... » blagua Antoine.
Son ami le fusilla du regard, mais eut quand même un sourire quand il le détourna.
« Hé, le bouffeur d'soja !, s'exclama une voix rauque. Tu joues à quoi ? »
Tout le monde regarda la porte située juste entre celle du Panda et là où ce trouvaient le duo de youtubeurs, c'est-à-dire le bout du couloir. Elle s'ouvrit, laissant s'échapper un personnage familier de la famille : un costard noir, des Ray Ban, et une cigarette entre l'index et le majeur.
« Qui a osé me déranger ? » demanda le pervers.
Grand silence. Il jeta un coup d'oeil à la porte de son homologue peace, puis retourna vaquer à ses occupations. L'autre duo fîrent de même, après quelques échanges de regards Mathieu - Maître Panda.
Ce dernier, désirant savoir ce qui avait provoqué le bruit, entra dans la chambre d'en face.
C'était une chambre plutôt simple, du moins pour son habitant : les murs avaient un papier peint fleuri - plutôt pop - et étaient recouverts ici et là de photos difficiles à voir, dans l'obscurité de la pièce. Seul le mangeur de rhubarbe était visible : adossé au mur situé derrière sa tête de lit, il fumait tranquillement un joint, comme à son habitude.
« C'est toi... C'était toi ce coup de feu ?, fît le porteur de kigurumi.
- Nan... J'aime pas les coups d'feu..., dit l'autre.
- Ah. Bah oui. »
Le Panda se sentait un peu stupide. Rien ne ressemblait de prè s où de loin à une arme ici, et il n'y avait pas de cible. Il essaya de changer de sujet.
« Tu es ici depuis...?
- La dernière fois qu'on s'est vu, gros. Au r'pas. »
Il n'a donc pas reçu de journal... Du moins...
« Quelqu'un t'a donné quelque chose ?
- Juste d'la drogue. Et un truc bizarre.
- Un truc ? »
Aucune réponse. Le consommateur de substances illicites était reparti dans le monde des poneys, comme il le disait quelques fois. L'ursidé sortit de la chambre, et retourna dans la sienne.
